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Résolution de la crise : La société civile souhaite son implication dans le processus de négociations

La société civile malienne a, au cours d’une conférence de presse, déploré le double langage de certains pays occidentaux, invité le gouvernement malien à sauvegarder l’unité nationale, l’intégrité territoriale, la cohésion sociale et la laïcité de la République et exigé du gouvernement l’implication effective dans le processus de négociations et de dialogue inclusif. C’était le vendredi 6 juin à la Maison de la presse.

 

Le président des Organisations de la société civile (OSC), Mamoutou Diabaté, est formel. Pour la résolution définitive de la crise au Mali, il exige du gouvernement et de la communauté internationale l’implication et responsable de la société civile en amont, pendant et en aval de tous les processus de négociations et de dialogue inclusif.

 

Par ailleurs, M. Diabaté a déploré le double langage des pays comme la Suisse, la Norvège, la Belgique, la Suède, la Finlande, le Danemark dont leurs actions ne contribuent pas à la résolution de la crise. Avant d’appeler l’assistance de la France, des Etats-Unis, la Chine, de la Russie, des pays du champ, de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du Brésil, du Venezuela et de l’Afrique du Sud «à une communauté malienne en danger».

 

Ensuite, le président des OSC a invité les peuples de tous les pays du monde à aider le Mali à sauvegarder son unité nationale, son intégrité territoriale, sa cohésion sociale et la laïcité de la République. Sur ce même registre, il a invité toutes les populations, toutes les communautés de toutes les régions du Mali, de toutes les sensibilités, femmes et hommes, à se lever comme un seul homme, pour défendre les idéaux de la République, l’intégrité territoriale et l’unité nationale.

 

Suite aux événements des 17 et 21 mai, Mamoutou Diabaté regrette que la faible position de l’Etat ait entraîné le repositionnement des terroristes dans les camps des Fama (Forces armées maliennes) et la reprise du matériel de guerre de l’armée malienne.

 

Par la même occasion, il a critiqué la passivité de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation du Mali (Minusma) et de l’opération Serval face aux stratégies sournoises du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla) et de ses complices d’occuper le Nord en introduisant ses armes, des mines anti personnel et des terroristes de Boko Haram et d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) pour créer le chaos afin de se mettre en position de force pour les négociations.

 

Y.S

SOURCE: Inter De Bamako

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