En effet, durant dix jours, vingt (20) volontaires seront outillés sur la citoyenneté, le volontariat, la covid-19, les violences basées sur le genre (VBG), la santé de la reproduction, etc.
« Cette formation n’est qu’une étape » a indiqué le coordinateur du « centre jeunes », M. Abakary Touré, qui rappelle que le gros du travail se fera après la formation : « après la formation, certains volontaires seront déployés à la clinique du projet tandis que d’autres s’occuperont de l’animation dans les garages, les établissements scolaires et universitaires, les grins pour être plus proches des jeunes et adolescents ». Il a ajouté que des « volontaires seront au niveau de la radio pour la réalisation des émissions sur la santé de la reproduction, les VBG, la Covid19 ».
Ces activités contribueront, selon lui, à l’émergence d’une jeunesse consciente au service du développement du Mali ».
Le Directeur du Centre National pour le volontariat a profité de l’occasion pour rappeler l’importance du volontariat : « Le volontariat est une opportunité pour les communautés, les ONG, les agences des Nations unies, les gouvernements et le secteur privé d’offrir une plateforme d’expérience aux hommes et femmes engagés dans la réalisation du développement de la société ».
Selon lui, c’est aussi une activité qui permet aux volontaires, eux-mêmes, d’acquérir une expérience précieuse, d’approfondir leurs connaissances et d’accroitre leur employabilité, etc.
Tout en remerciant l’UNFPA pour son appui financier et technique, M. Coulibaly, Directeur du CNPV, a rassuré que son centre mettra tout en œuvre afin que les volontaires sélectionnés soient à la hauteur pour satisfaire les communautés. Il a tenu à remercier le « centre jeunes » et l’UNFPA pour la confiance accordée au CNPV.
Avec les volontaires, le directeur du CNPV n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Il les a expliqués tout ce qui ne rime pas avec le volontariat : « n’est pas volontaire qui le veut » a-t-il fait savoir avant rappeler que « vous devez être des citoyens models ».
Selon lui, « le volontariat ne rime pas avec le syndicalisme », c’est pourquoi il a conseillé aux volontaires nouvellement recrutés de relever le défi : « faisons-nous honneur, parce que c’est le volontariat national qui est en question. Donc vous avez la lourde responsabilité de relever le défis »
Pour sa part, la représente de l’UNFPA, Mme Ly Rokiatou Traoré, non moins chargée de programme à l’UNFPA (au Fonds des Nations unies pour la population), a mis l’accent sur l’engagement des volontaires pour la réussite de leur mission.
Elle a invité les jeunes volontaires à tirer un maximum de profit à cet atelier de formation.
Mme Ly a rassuré qu’il y’aura bien d’autres formations afin de renforcer les capacités des volontaires car selon elle, ces 10 jours ne seront, peut-être pas, suffisants.
A noter que parmi les 20 volontaires figurent 4 prestataires de service, 8 animateurs, 4 animateurs radio, deux techniciens radio, un gestionnaire et un comptable.
Issa Djiguiba
Source: Le Pays–Mali