Mercredi 2 octobre 2019, le Conseil des ministres a eu écho de ce qu’a proposé le ministre des Transports et de la Mobilité urbaine pour la relance du trafic ferroviaire de voyageurs et de marchandises entre Bamako et Diboli. (Frontière avec le Sénégal).
Le Plan de relance de l’activité ferroviaire nationale de voyageurs et de marchandises, selon le Conseil des ministres, proposé par Ibrahim Abdoulaye Ly s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du diagnostic des infrastructures ferroviaires et du matériel roulant.
Le plan est articulé autour des axes stratégiques ci-après : la remise à niveau de la voie entre Bamako et Diboli (586 km), la réhabilitation de 19 gares ferroviaires ; la restauration des campements pour la surveillance et l’entretien de la voie ferrée ; la réhabilitation des dépôts et ateliers de maintenance ; l’acquisition d’outillage pour l’entretien et la maintenance du matériel roulant, la location avec option d’achat de quatre locomotives reconditionnées d’une puissance nominale requise de 2 400 CV, la réparation et la remise en état de 31 voitures, fourgons bagages et générateurs, la réhabilitation et l’acquisition des engins mécaniques et outillages d’entretien de la voie, la réhabilitation du système de télécommunication, la formation du personnel dans la gestion du patrimoine et de la sécurité ferroviaires.
Le coût de la mise en œuvre des activités du Plan de relance est évalué à 9 milliards 874 millions 86 674 F CFA.
La mise en œuvre des activités préconisées permettra de : désenclaver les localités riveraines du chemin de fer, relancer l’activité économique des localités traversées par le chemin de fer, améliorer la mobilité des populations des zones desservies.
Le plan de relance participe de la mise en œuvre des engagements du Gouvernement envers les partenaires sociaux.
Djibril Diallo
Arc en Ciel