“Dimanche, toutes les activités ont été relancées, y compris la vaccination”, a indiqué l’OMS dans un communiqué.
Samedi, le ministère congolais de la Santé avait indiqué que la lutte contre l’épidémie d’Ebola à Beni avait été suspendue après des affrontements armés la veille, “à quelques mètres du Centre des opérations d’urgence et des hôtels dans lesquels plusieurs équipes sont logées”.
Epidémie Ebola en RDC : la villa de l’OMS touchée par un obus
Vendredi soir, les Casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) ont repoussé une nouvelle offensive attribuée au groupe armé ADF “après plusieurs heures d’affrontements” dans le quartier Boikene, à l’entrée nord de Beni, a indiqué le ministère congolais de la Santé.
Les Forces démocratiques alliées (ADF), qui ont massacré des centaines de civils depuis 2014 et tué au moins sept Casques bleus cette semaine dans des affrontements, voulaient “attaquer l’une des bases de la Monusco”, d’après ce document officiel congolais.
Dimanche, deux civils ont encore été tués dans une attaque attribuée aux ADF à Mukoko à 36 km au nord de Beni, a indiqué une source de la société civile.
L’OMS a rappelé que seize membres de son personnel à Beni avaient dû être évacués à Goma, une autre localité de l’est de la RDC, pour une prise en charge psychologique. Un obus, qui n’a pas explosé, a touché la villa qu’ils occupaient vendredi soir.
Le Dr Michel Yao, coordinateur de la lutte contre le virus Ebola à Beni, avait déclaré samedi à l’AFP qu’il n’y avait pas de blessé et qu’il ignorait si l’obus venait du camp de la force onusienne, de l’armée congolaise ou des rebelles.
Depuis qu’elle a éclaté le 1er août dernier, l’épidémie d’Ebola à Beni a fait 213 morts.
“L’OMS continuera à travailler aux côtés du ministère (congolais de la Santé) et de nos partenaires pour mettre fin à cette épidémie d’Ebola”, affirme le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans le communiqué diffusé dimanche, déplorant “les menaces continues sur la sécurité de ceux qui travaillent toujours pour y mettre fin”.
Avec AFP
VOA