Comme annoncée par le gouvernement à travers le ministère de l’Education nationale, la rentrée scolaire 2021-2022 s’est effectuée le lundi 1er novembre dernier. Occasion pour les syndicats des enseignants du 15 octobre 2016 de se remettre au travail tout en posant des conditions.
C’est à la suite de l’annonce de la grille unifiée que les enseignants avaient abandonné les salles de classes, depuis la veille des examens de fin d’année 2020-2021. Pour reprendre service au début de cette nouvelle scolaire, les secrétaires généraux de ces syndicats se sont adressés à leurs militants à travers une lettre circulaire datant du 28 octobre 2021.
Selon, cette lettre circulaire de n°019 relative à la rentrée scolaire 2021-2022 des Syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016, la reprise de la nouvelle année scolaire sera soumise à quelques mesures. À en croire toujours la lettre, pour mieux aborder l’année, les syndicats ont adopté une nouvelle stratégie à engager en vue de l’application de l’article 39, avant de mettre pieds entre les murs des écoles.
Pour cela, ils ont décidé de mettre œuvre des mesures tout en attendant des conclusions plus fortes que celles qui seront décidées lors des prochaines assemblées générales. Ces mesures, selon la lettre, ont pris effet dès le lundi dernier lors de la rentrée scolaire. Il s’agit de la non-évaluation, de la non prise des classes à double division ; de la non prise des classes à double vacation : de la non prise des écoles à ECU; de la non prise des heures supplémentaires et enfin de la non prise des classes à effectif dépassant 50 élèves.
Par ailleurs, les syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 ont remercié leurs militantes et militants pour leur détermination pour l’engagement à restaurer l’honneur et la dignité de leurs camarades de lutte. Avant de les exhorter á persévérer d’avantage tout en restant sereins.
Lamine BAGAYOGO
Source : Mali Horizon