RENTRÉE LITTÉRAIRE 2022
Sous le thème “Territoires et imaginaires”
Lancée le 10 mai, la 14e édition de la rentrée littéraire s’étendra jusqu’au 14 mai 2022. Elle concerne Bamako, Sikasso, Djenné et Tombouctou. A cette occasion, les écrivains maliens et d’ailleurs se retrouvent pour parler littérature, cultures, créativité et enjeux des mutations sociales.
Lancée le mardi 10 mai 2022 au CICB par le ministre de la l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, la 14ème édition de la rentrée littéraire est placée sous le thème « Territoires et imaginaires ». Lieu de partage de l’imaginaire et cadre de débats sur les enjeux de société, La Rentrée littéraire, c’est aussi des hommages aux illustres écrivains qui ne sont plus parmi nous. C’est également des récompenses à travers une remise de prix littéraires.
A cet effet, pour réitérer l’engagement des plus hautes autorités en faveur de la culture, le ministre Andogoly Guindo a annoncé que le gouvernement, à travers son département, a institué un prix dénommé Yambo Ouellegeme pour rendre hommage à l’Homme. Le prix a une valeur de 2 millions FCFA.
Selon le directeur de la rentrée littéraire 2022, Ibrahima Aya, des écrivains des cinq continents sont venus pour débattre et partager leurs expériences avec ceux du Mali. Selon lui, le thème ‘’Territoires et imaginaires’’ rattrape l’actualité. « Nous vivons des temps difficiles, de résilience. Les rencontres de ce genre créent des lendemains. Il faut donner à chacun l’occasion d’expliquer au monde son petit bout du monde », a-t-il souligné.
Pour Bart Ouvry, Ambassadeur de l’UE au Mali, ce festival de la littérature est un hommage à la liberté d’expression. « Elle favorise un dialogue culturel entre Européens et Maliens et entre Maliens et Africains », a-t-il noté. « On célèbre le livre à travers différents panels. Dans les écoles aussi, on organise des rencontres entre les élèves et les auteurs. Dans les facultés, des panels et des conférences, des soirées de poésie et de musique sont organisées. Donc, la rentrée littéraire, c’est un ensemble. Ce n’est pas seulement de la littérature, c’est de la musique, la photographie, la peinture ; c’est des débats, des échanges avec les jeunes », a précisé Niaré Fatoumata Keïta, écrivaine et éditrice.
Pour sa part, Zenaba Dinguest, écrivaine Tchadienne, a déclaré qu’a l’occasion de cette rentrée littéraire, elle allait présenter son dernier ouvrage, ‘’Contre vents et marées’’ édité au Mali. « C’est un roman qui traite de la stigmatisation des personnes infectées par le VIH SIDA. Je demande au public malien de sortir massivement et de nous accompagner dans cette magnifique aventure », a-t-elle sollicité.
« C’est une occasion pour les écrivains maliens de rehausser l’image du Mali par rapport à l’écriture. Ce n’est pas une première pour nous, jeune génération, qui expérimentons l’écriture comme une opportunité de nous faire valoir et aussi d’apprendre des aînés », a indiqué Traoré Djénéba Traoré, écrivaine.
Maffenin DIARRA
Source: Les Échos- Mali