Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication Harouna Modibo Touré a présidé la cérémonie de lancement du processus de renouvellement des agréments professionnels portant sur l’exercice de la publicité au Mali, du Groupement Professionnel des Agences de Communication du Mali (GPAC), première étape de la mise en vigueur de la loi portant régime de la publicité au Mali. C’était le lundi 11 mars, au siège de Diop Fall Association (DFA), à l’ACI 2000, en présence d’Amadou Moustapha Diop, président du GPAC, du Secrétaire général du GPAC, Sidi Dagnoko et d’anciens ministres de la Communication.
Dans son mot de bienvenue, le maire de la Commune IV, Hassane Sidibé s’est réjoui de cette nouvelle loi qui, selon lui, permettra aux différentes collectivités de mieux identifier les acteurs de la publicité.
Le président du GPAC, Amadou Moustapha Diop indiquera que cette nouvelle législation marque un tournant décisif pour le domaine, longtemps confronté à des difficultés, » cette nouvelle loi offre désormais un cadre juridique approprié, sécurisé et renforcé aux acteurs du secteur de la Communication et de la Publicité « , a-t-il relevé.
A ses dires, avec cette nouvelle loi présentée par le ministère de tutelle et votée à l’hémicycle, la publicité sera normalisée, appropriée et compétitive, » ce cadre juridique rendra encore plus performant et transparent le métier de la publicité. Il le rendra encore plus rentable et créatif dans la production de contenus « , a-t-il souligné.
De plus, il a engagé le GPAC à ne plus se faire le relais de publicité mensongère, » nous voulons être des acteurs dans le processus de la paix au Mali. Et pour cela nous continuerons à encadrer nos jeunes frères dans leurs agences de communication « , a-t-il martelé.
Selon le Secrétaire général du GPAC, Sidi Dagnoko, » cette loi permettra de passer à une nouvelle étape à travers ses différentes mesures. Il s’agit notamment de la normalisation des agences de communication, de la collaboration avec le ministère en charge des agences de communication, de veiller au respect strict par un comité de veille et contentieux, d’élaborer une convention avec l’AMAP et l’ORTM, de définir de nouvelles régies publicitaires et enfin créer l’Observatoire de la Publicité et de la Communication « .
Quant au ministre de l’Economie numérique et de la Communication, il a invité le GPAC au respect strict de la loi. Car selon, lui en appliquant cette loi, on peut faire face à la concurrence déloyale au Mali mais aussi dans l’espace UEMOA. Puis de rassurer le GPAC de l’accompagnement de son département pour l’accès des agences à la digitalisation en vue d’une plus grande performance.
Abdoul Dembélé
Source: l’indépendant