L’Hôpital Mère-Enfant le Luxembourg sera bientôt doté d’un centre de chirurgie cardio vasculaire pédiatrique et de réanimation. Cette nouvelle unité qui portera le nom de feu André Festoc, comprendra deux salles d’opération, un service de réanimation, une salle de stérilisation et une salle d’hospitalisation pour le suivi post-opératoire des petits patients. Le coût des investissements est estimé à plus de 2 milliards Fcfa. La première pierre a été posée, le mardi 1er novembre dernier, par l’épouse du Chef de l’Etat, Mme Kéïta Aminata Maïga.
Ça y est ! L’hôpital Mère – Enfant Le Luxembourg sera bientôt doté d’un nouveau centre cardio pédiatrique. Ce rêve vient de se réaliser grâce à l’Association Chaîne de l’Espoir dont le président – fondateur, Professeur Alain Déloche, est un ami du Mali. La pose de la première pierre de cette infrastructure sanitaire a été l’objet d’une cérémonie, le mardi 1er novembre dernier, sous la présidence effective de la Première dame du Mali, Mme Kéïta Aiminata Maïga. Elle avait à ses côtés plusieurs invités de marque dont le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Marie Madeleine Togo et celui des Affaires Etrangères, Abdoulaye Diop. Le Président – fondateur de la Chaîne de l’Espoir, Pr Alain Déloche, le directeur général de l’Hôpital Luxembourg, Pr Mamadou Bocar Diarra ainsi que l’Administrateur délégué de la Fondation pour l’Enfance, Dramane Ouattara, étaient tous au rendez-vous. Sans oublier les différents professeurs en médicine, à l’image de Ali Nouhoum Diallo, Dolo et Koumaré.
Il est nécessaire de préciser que cette nouvelle unité (extension de l’hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg) sera dotée de deux salles d’opération, un service de réanimation et une salle de stérilisation. Elle comprendra le réaménagement d’une salle d’hospitalisation pour le suivi post-opératoire des petits patients. Selon le calendrier établi, les travaux démarreront en décembre prochain. Le coût de l’investissement est de 2 milliards de Fcfa.
L’Administrateur délégué de la Fondation pour l’Enfance, Dramane Ouattara a, au nom de Mme Touré Lobbo Traoré, salué la présence de l’épouse du chef de l’Etat à cette cérémonie. Il a saisi cette occasion pour rendre un vibrant hommage au Pr Alain Deloche pour son engagement en faveur des enfants malades du cœur.
Le directeur général de l’Hôpital Mère-Enfant, Pr Mamadou Diarra, était visiblement très heureux de la pose de la première pierre de cette nouvelle unité. “Nous avons rêvé des décennies durant pour la pose de cette première pierre. Ce rêve va se concrétiser par un don, le don de M. et Mme Festoc. M. André Festoc n’est plus de ce monde, que son âme repose en paix. Mais sa femme, notre généreuse donatrice, a tenu à exécuter les vœux qu’ils avaient nourris ensemble. Ce don est parti du cœur pour le cœur, pour l’humanité. Nous devons nous vanter de l’honneur que nous fait le Pr Alain Deloche pour la sincère amitié qu’il a toujours témoignée pour le Mali et pour nous” dira le Pr Mamadou Diarra.
Il précisera ensuite : “Ce don qui va servir à construire ce centre de chirurgie cardio vasculaire pédiatrique et de réanimation a atterri d’abord à la Chaine de l’Espoir et aurait pu s’exporter ailleurs. Il était impensable, à l’heure du 21ème siècle, que des soins élémentaires ne soient pas encore réalisables au Mali. Nous nous battrons pour le dire, nous nous battrons pour le faire”.
Prenant la parole, le Pr Alain Deloche dira que “parallèlement à ce chantier, une équipe médicale complète va être constituée autour du Pr Mamadou Diarra et bénéficiera d’un programme de formation par l’intermédiaire de stages de longue durée à l’étranger, en vue d’être opérationnelle pour l’ouverture du Centre. Celui-ci sera directement relié au tout nouveau Centre cardio pédiatrique Cuomo de Dakar au Sénégal financé par la Fondation Cuomo”. Il a profité de cette tribune pour rappeler que la Chaîne de l’Espoir intervient dans plus de 30 pays pour offrir un accès aux soins et à l’éducation aux enfants les plus démunis. Chaque année, plus de 100 000 enfants bénéficient de ses programmes de soins dont 5 000 sont opérés et 11 000 enfants bénéficient des programmes éducation.
C’est avec une grande joie et beaucoup de fierté que la présidente de l’Ong Agir, Mme Kéïta Aminata Maïga, a procédé à la pose de la première pierre de ce nouveau centre, une première dans la sous-région. Elle a remercié tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de cet ambitieux projet à commencer par le Pr Alain Deloche.
Notons que depuis le 3 février 2015, l’hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg a été érigé en Centre hospitalier universitaire (CHU) à travers une Convention de partenariat avec le Rectorat de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako.
A.B. HAÏDARA
Le ministre Marie Madeleine Togo, abonnée au retard ou saboteuse
Beaucoup de gens ne cessent de se poser la question de savoir comment Dr Marie Madeleine Togo a pu se retrouver ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, un département très stratégique. Primo : elle manque vraiment d’éloquence quand elle intervient dans les cérémonies. Ces propos ne sont pas cohérents. Comme disait l’autre, c’est du coq à l’âne. Autre défaut de notre ministre en charge de la Santé et de l’Hygiène publique, c’est bien son retard dans les cérémonies. Du coup, beaucoup de gens, notamment certains journalistes, la qualifie “d’abonnée au retard”. Lors de la cérémonie de la pose de la première pierre de la nouvelle unité de chirurgie cardio pédiatrique André Festoc, le mardi 1er novembre dernier, notre ministre a accusé un retard inestimable. Elle est venue une vingtaine de minutes après le démarrage de la cérémonie. Normalement, elle devait être là plus tôt pour accueillir la Première dame et d’autres invités de marque venus de l’étranger. Heureusement qu’elle a présenté ses excuses à ce beau monde, mais, cette mauvaise image restera gravée dans la mémoire de nos illustres invités.
Le pire est que le discours de Mme Marie Madeleine était vraiment vide. “Elle a trop parlé pour ne rien dire de concret. On pensait qu’elle allait faire un très beau discours compte tenu de l’envergure du projet” disait un confrère.
A.B. HAÏDARA