« Médias pour la paix « (COM). Tel est le thème d’un atelier d’échange et de formation organisé à l’intention des journalistes par l’ONG internationale EIRENE et financé par le programme Service Civil pour la Paix (SCP) et le Ministère Allemand pour la Coopération Economique et le Développement (BMZ). C’est du 8 au 10 mai 2019, à l’Hôtel LES MOULINS de Fana.
L’objectif de cet atelier est de promouvoir la cohésion sociale à travers la réduction, la transformation constructive des conflits dans les secteurs. Les communications sont de l’Assistant technique d’EIRENE auprès d’ORFED, M. François Tendeng et M. Aimé Rodrigue Dembélé.
Au cours des travaux, 22 participants ont eu à débattre sur le genre et les médias (comment combattre les stéréotypes de genre dans les médias) en lien avec le journalisme sensible aux conflits.
Au Mali, le débat autour de la question genre et médias révèle que les femmes sont sous-représentées dans les instances de prise de décisions au niveau des médias et que les informations leur concernant sont abordées parfois avec peu d’intérêt qu’on ne le ferait concernant une information sur les hommes. À cet effet, le programme PPS travaille en partenariat avec plusieurs intervenants dans le secteur basés au Niger, au Burkina Faso et ici au Mali pour sa mise en œuvre.
Pour atteindre ces objectifs, le programme PPS travaillera avec les médias de proximité.
Les émissions produites par les radios de proximité sur les bonnes pratiques liées à la prévention de la violence et la gestion non violente des conflits sont diffusées et partagées au niveau national et transfrontalier.
La réalisation de ces quatre indicateurs de processus implique, pour la thématique, de prendre en compte la dimension genre dans toutes les activités. Le genre est analysé sous l’aspect égalité entre hommes et femmes au service du développement local communautaire. Ce qui signifie « une visibilité, une autonomisation, une responsabilité et une participation égale des femmes et des hommes dans tous les domaines de la vie publique et privée ». Cependant, il existe des stéréotypes de genre à connotation négative, qu’il faille relevés, analysés et combattre si possible si nous voulons parvenir à une égalité parfaite entre homme et femme au service de l’intérêt général de la communauté. Si les médias sont considérés comme des outils d’information, ils sont aussi des outils de sensibilisation. Il est, donc, primordial que les thématiques relatives aux femmes et à l’égalité de genre soient des sujets traités par les médias qui doivent s’engager à ne pas transmettre des valeurs stéréotypées et à ne pas entretenir des discours discriminants à l’égard des femmes.
Dans son plaidoyer en faveur d’une plus grande médiatisation de l’égalité femmes-hommes, le Réseau international des femmes de l’Association mondiale de radiodiffuseurs communautaires (AMARC) préconise de donner l’opportunité aux femmes journalistes de diriger des programmes.
Si les médias sont considérés comme des outils d’information, ils sont aussi des outils de sensibilisation. Il est, donc, primordial que les thématiques relatives aux femmes et à l’égalité de genre soient des sujets traités par les médias qui doivent s’engager à ne pas transmettre des valeurs stéréotypées et à ne pas entretenir des discours discriminatoires à l’égard des femmes.
Dans son plaidoyer en faveur dune plus grande médiatisation de l’égalité femmes-hommes, le Réseau international des femmes de l’Association mondiale de radiodiffuseurs communautaires (AMARC) préconise de donner l’opportunité aux femmes journalistes de diriger des programmes.
Les résultats attendus à l’issue de cet atelier sont du fait que les participants (es) ont appris des notions-clé sur la question «Genre et médias».Des stéréotypes de genre sont répertoriés et analysés. Des pistes de solutions sont définies pour chaque stéréotype.
Les participants ont défini un plan de retour pour la lutte contre les stéréotypes de genre recensés au niveau de leurs organes respectifs.
Aïssata Diarra, depuis Fana
Source: L’Observatoire