De sources crédibles, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a, dans la nuit de dimanche à lundi 29 juin 2020, bel et bien eu une seconde rencontre avec son cadet, Imam Mahamoud Dicko. Cela grâce à l’intercession de l’honorable, Mamadou Diarrassouba, avec la bonne foi et la discrétion qu’on lui connaît. Mais, de là à accuser l’élu de Dioïla, lorsqu’il a été aperçu chez l’imam à cette fin, de bras financier du M5-RSP, les mauvaises langues toujours au service des causes douteuses ont vite choisi le raccourci de la calomnie pour tenter de souiller un des meilleurs acteurs du marigot politique malien. Mais en pure perte.
Une évidence qui nous crève les yeux depuis belle lurette : il suffit d’être bien, d’avoir bonne presse pour devenir la cible des médiocres. Envieux, jaloux et incapables de se hisser à ta hauteur, parce que n’ayant ni éthique ni honneur, ils choisissent de te démolir par leurs langues fourchues à coups de médisances voire de calomnies.
Généralement bien apprécié par ses concitoyens, même au-delà de sa famille politique, Honorable Diarrassouba vient d’en faire les frais. Dans la plus grande discrétion, il a initié une action susceptible, à son entendement, de contribuer à désamorcer la crise. C’est dans cette optique qu’il a été voir l’Imam Dicko pour faire des propositions.
Selon les informations, les deux hommes ont discuté dans le plus grand respect de l’un envers l’autre afin de mieux se comprendre. En se rendant chez Imam Dicko, Diarrassouba n’était pas parti pour le supplier de mettre balle à terre, mais pour partager sa vision de sortie de crise afin que les Maliens se retrouvent autour de l’essentiel. Ainsi, en lieu et place de la dissolution de l’Assemblée nationale, l’enfant du Baniko aurait proposé d’accorder une année à cette législature afin qu’elle s’engage dans la réalisation des réformes souhaitées et faciliter désormais l’accès, dans les conditions idoines, de la Maison du peuple.
En outre, l’honorable Diarrassouba aurait demandé à l’Imam Dicko d’accepter de rencontrer le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Réticent au début, ‘’le très respecté, l’éclairé Imam Dicko’’ a fini par accepter. Selon un proverbe bambara, ‘’on peut refuse de donner son couteau à quelqu’un mais on le donne avec son fourreau à l’autre’’. Tout est une question de respect.
Drissa Togola
Source : Le Challenger