Depuis plusieurs semaines, il fait la Une des journaux et des voix autorisées l’assurent : un remaniement ministériel ne saurait tarder.
Le Premier ministre pourrait rempiler avec un nouvel effectif qui verrait l’inclusion de représentants des groupes signataires. On s’achemine vers un gouvernement d’ouverture pour satisfaire l’une des clauses non écrites de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Il s’agit de faire une avancée significative dans le processus de paix et contribuer à l’apaisement après l’élection présidentielle.
De l’avis de certains cadres de la majorité présidentielle, le départ du Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, est acté. Le président du RPM, Bocar Tréta, celui de l’UM-RDA, Ibrahim Bocar Bah, ou encore Mohamed Ag Erlaf, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation sont cités comme de potentiels successeurs.
Quid de l’opposition, qui n’a jamais reconnu la réélection du président de la République ? C’est une fin de non-recevoir qui sera opposée à une quelconque proposition d’entrée au gouvernement. Si l’on en croit le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, qui a récemment refusé de recevoir le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.
À propos de la nomenclature du futur gouvernement, des sources indiquent que les portefeuilles clés vont demeurer intacts. Il ne devrait pas y avoir de scission comme lors de la première nomination de Soumeylou Boubèye Maïga, le 30 décembre de l’an dernier. La vraie question est de savoir à quand interviendra le changement.
Bougounta Cissé
Le Wagadu