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Réforme du secteur de la sécurité: Le Centre pour le Contrôle Démocratique des Forces Armées en conclave avec la Société Civile

Bamako a servi de cadre à la tenue d’un atelier de formation et de réflexion sur la sécurité humaine. Cette initiative du Centre pour le Contrôle Démocratique des Forces Armées(DCAF) dénote d’un principal objectif. Il s’agit de raffermir les capacités des Organisations de la Société Malienne souvent absentes dans la plupart des débats autour de la sécurité, thème d’actualité qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. La cérémonie d’ouverture était présidée par l’Inspecteur Général Ibrahima Diallo, Coordinateur de la Cellule Nationale de la RSS en présence de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Mali (Maarten. Brouwer). C’était le 11 août dernier au Grand Hôtel Azalaï de la ville des trois caïmans.

 

Pour peu que l’on soit informé, il ne faut point manquer de bon sens pour admettre que la sécurité des personnes est indispensable au développement. En effet, l’histoire nous apprend, aujourd’hui encore, qu’une civilisation ne conservera la maitrise de son destin que lorsqu’elle se donne tous les moyens qu’il faut afin de garantir sa sécurité.

C’est la lecture, en tout cas, des acteurs du Centre pour le Contrôle Démocratique des Forces Armées qui viennent d’organiser le 11 août dernier, au Grand Hôtel de Bamako, un Atelier de formation et de réflexion sur la sécurité humaine en vue de renforcer les capacités  des Organisations de la Société Civile.

Dans un pays en crise comme le Mali, inutile de dire  que le débat sur la sécurité doit  exiger la forte implication de toutes les structures sociales en l’occurrence la Société Civile malienne  autour de la sécurité humaine. C’est pour cela que le Centre de Contrôle Démocratique des Forces Armées a tenu ladite formation afin de mieux outiller un acteur plus que jamais important dans le débat sur la sécurité démocratique.

Pour preuve, le récent sondage, conduit de mains expertes, par la Fondation Friedrich Ebert a révélé que  71% de la population au Mali jugent  que l’insécurité est le défi principal pour leur pays et qu’il va falloir rapidement trouver les meilleures réponses qui soient.

Deux jours durant, les acteurs concernés se sont penchés  sur plusieurs questions pour justement permettre à la Société civile de faire une contribution de taille  pour relever les défis de la sécurité humaine à travers la Reforme du Secteur de la Sécurité (RSS).

Les discussions pilotées par le CDAF  et ses partenaires ont mis au jour la forte nécessité de clarifier les concepts et de rafraîchir  les connaissances des OSC en RSS, à la lumière des évolutions de la situation sécuritaire, des récents développements en matière de gouvernance et des avancées du processus de paix d’Alger.

Ce dernier point  prévoit, en effet, la mise en œuvre d’un processus national de la RSS.

Dans son intervention, l’inspecteur Général Ibrahim Diallo, a mis un accent particulier sur l’implication des citoyens. Pour sa part, « le concept de la sécurité humaine a changé. Nous sommes dans une situation où les attaques terroristes se multiplient. Les terroristes sont parmi nous. Il faut que les citoyens participent, s’investissent en dénonçant des comportements suspects. Donc, il est indispensable que la Société Civile soit impliquée dans le processus de la sensibilisation», a-il-déclaré.

Quand à l’Ambassadeur du Royaume de Pays-Bas au Mali, Maarten Brouwer a abondé dans le même ordre d’idées. Il a affirmé que toute sécurité est basée sur les informations dont disposent les forces de sécurité. Sans oublier de marteler  tout de go : « les populations ont un rôle clé à jouer dans l’efficacité des forces de sécurité.»

 

 

B.Coulibaly

Source: L’Agora

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