« Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 informent l’opinion nationale et internationale que cet exercice du gouvernement n’a aucune base juridique. Ce n’est qu’une mise en scène dans laquelle les sortants et les retraités seront utilisés comme des acteurs pour tromper les Maliennes et les Maliens ». Voici la mise en garde formulée par la synergie syndicale de l’Education à l’endroit de leurs collègues sortants des écoles de formations de maîtres ainsi que de leurs collègues à la retraite.
Selon les syndicats, leur combat ne vise ni moins ni plus que le bien-être de tout le corps enseignant. Une manière pour dire qu’ils sont à l’œuvre pour préparer le terrain pour les générations futures d’enseignants. Par contre, préviennent-ils, les agissements du gouvernement, à travers sa volonté de recruter 15 000 enseignants volontaires, ne visent qu’à utiliser les sortants des écoles de formation de maîtres comme « des palliatifs à la crise en cours ». Le gouvernement « n’a d’autre objet que de saper la détermination des enseignants dans leur lutte noble de restauration de la dignité de l’enseignant malien », lit-on dans la Lettre circulaire de ce 1er février 2020.
À travers cette Circulaire, les syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre 2016 « appellent chacun à sa responsabilité et surtout les sortants des écoles de formation pour lesquels, cette lutte est engagée ». Les syndicats se disent déterminés à poursuivre leur lutte jusqu’à ce que la loi de la République soit appliquée par le gouvernement. Toutefois, ils se montrent ouverts au dialogue.
TOGOLA