Vingt-six personnes sont mortes d’Ebola en une seule journée dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, le bilan quotidien le plus élevé depuis son apparition il y a près de neuf mois, a déclaré mardi le ministère de la Santé.
L’épidémie actuelle est la deuxième plus meurtrière jamais enregistrée, après celle qui a frappé l’Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016, tuant plus de 11 300 personnes.
Le ministère de la Santé a recensé 957 décès dans le pays, dont 891 cas confirmés et 66 cas suspects.
« Il y a eu 26 nouveaux décès de cas confirmés. Toutes les 26 personnes sont mortes le dimanche 28 avril dans la province du Nord-Kivu du Nord-Est, a déclaré le ministère dans un communiqué.
Selon le ministre de la santé, 33 agents de santé contaminés lors de la prise en charge des malades figurent parmi les 957 décès.
La RDC a déclaré une dixième épidémie d’Ebola en 40 ans le 1er août dernier dans la province du Nord-Kivu.
Selon les organisations locales, le nombre de décès dû à cette épidémie ne cesse d’augmenter.
En plus des difficultés logistiques, s’ajoute une série d’agressions contre les équipes qui luttent contre la maladie.
Un médecin camerounais travaillant pour l’Organisation mondiale de la santé, Richard Valery Mouzoko Kiboung, a été abattu le 19 avril.
« Nous ne nous laisserons pas intimider… nous finirons notre travail », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l’OMS, lors d’une visite au Nord-Kivu lundi.
« Votre sécurité est notre priorité. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous protéger », a-t-il ajouté.
Source : gulftimes