Un tournant ? Espérons que non. Le marquage à la culotte, ça existe aussi en politique. Aussi, c’est habituel : quand IBK passe quelque part, le CDR repasse pour écraser ses semences.
Ségou n’a pas échappé à la tradition. Ségou ne pouvait pas échapper à la tradition. Et avant même qu’IBK quitte, Rasta a annoncé son arrivée. On savait qu’il ne serait pas la bienvenue, mais de là à ce qu’on a vu. Ce sont les partisans du Rasta qui ont fièrement montré les images de leurs exploits, récits épiques à l’appui.
Le RPM aurait payé 10 000 F CFA (le prix de 4 coqs moyens) chacun un groupe de « loubards » (gros bras) pour venir attaquer le meeting du CDR. La sécurité du Rasta aurait pris le dessus et mis les assaillants en fuite. Mais leur chef, selon toujours les récits émanant du CDR, a été pris, déshabillé et tabassé à tel point que sa vie était en danger. Quant aux motos des assaillants ayant pris la fuite, elles ont été brûlées.
Voici l’ossature de ce qui s’est passé à Ségou. Mais on parle aussi de l’AEEM comme responsable de « l’attaque » contre le meeting. Le chef présumé des « assaillants », Oumar Konaté d’après des sources, serait toujours entre la vie et la mort. Il existe des zones d’ombre à éclaircir. Mais, ce qu’il faut craindre est que l’on soit à un tournant. Rasta a eu des problèmes dans ses meetings dans certaines localisés. Mais là, c’est nouveau ce qui vient d’arriver. On a atteint un paroxysme.
Rasta doit-il désormais aller juste là où IBK a quitté ? Mais ce que les deux camps publient sur le Web n’est pas rassurant. Et ça nous détourne de gros problèmes qui cherchent à nous balayer tout. Mettons un peu d’intelligence (eau) dans notre vin (combat politique).
Amadou Tall LE CONFIDENT
le combat