Les 18 et 19 mai 2013, s’est tenu dans la salle de presse du Centre International de Conférence de Bamako, le premier congrès du parti du Rassemblement Travailliste pour le Développement (RTD).
Ahmed Sow
Au-delà d’une relecture des textes statutaires, ce rendez-vous qui intervient à la veille des échéances électorales de 2013, a été placé sous le signe de la mobilisation et de l’engagement des militants pour porter le président du parti, Ahmed Sow à la magistrature suprême.
Ils étaient des milliers de délégués venus des 49 cercles et du district de Bamako, militants et sympathisants du RTD à prendre d’assaut la salle de presse du Cicb pour participer à ce premier congrès ordinaire de leur parti.
La cérémonie d’ouverture était présidée par Dr Ahmed Sow, président du parti. Il était entouré des membres du bureau national. Etaient inscrits à l’ordre du jour, la mise en place du bureau, et la relecture des textes du parti.
Les jeunes, à travers leur forte mobilisation, ont prouvé une fois de plus que le parti peut compter sur eux pour les scrutins. Un engagement qui a réconforté Dr Ahmed Sow. Pour celui-ci, le RTD, s’est forgé une identité depuis sa création. Cette formation politique est le parti du peuple au service du peuple. Dans la perspective de l’élection présidentielle de juillet prochain, les membres du parti entendent jouer leur partition.
« Nous voudrions aller vers le développement dans notre pays. Nous nous sommes retrouvé ici pour lancer une grande famille et pour l’avenir d’un Mali nouveau », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la situation sociopolitique de notre pays, le président du RTD a expliqué que «tenir l’élection en mois de juillet est une bonne chose, mais encore faudrait-il que toutes les conditions soient réunies».
La journée du dimanche a été marquée par un meeting géant qui a permis au président du parti RTD d’exhorte les jeunes à plus de vigilance sur le terrain pour leur participation aux prochaines échéances.
«Le peuple malien ne doit plus accepter que les prédateurs politiques viennent encore diriger ce pays après avoir durant des années, accaparé des ressources de l’Etat. A ce titre, on doit leur barrer la route. Les partis politiques qui ont fait vingt ans aux commandes ne peuvent plus apporter un changement. Aujourd’hui, le peuple malien a besoin d’un changement et d’une bonne gouvernance», a-t-il souligné.
Destin GNIMADI