Soucieux d’un avenir meilleur et d’un Mali où l’éducation scolaire prime, les Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) de la cité des Askia ont décidé de battre le pavé, afin d’interpeller les éducateurs du droit fondamental qu’ils tiennent de la constitution.
Selon la déclaration du Secrétaire général de l’Association, des Élèves et Étudiants de la région de Gao ont estimé qu’aujourd’hui il revendique que ce droit est violé.
À l’en croire : « nous avons observé depuis longtemps les rencontres entre le gouvernement et les enseignants qui tous deux ne cherchent que leurs intérêts sans penser à l’avenir des élèves et enfants que nous sommes. Devrons-nous rappeler à nos enseignants et à nos chers gouvernants que celui qui ouvre une école ferme la porte d’une prison ? Où devrons-nous vous ramener dans les cellules des prisons pour vous montrer combien de nos camarades élevés y dorment par votre faute ? Chers enseignants de la République en général et de Gao particulièrement, vous êtes aussi des parents d’élèves, n’est-il pas temps de mettre l’intérêt supérieur de vos enfants au-dessus des vôtres ? Chers gouvernants qui parmi vous aimeraient voir son enfant dans la rue autour du thé consommant toute sorte de stupéfiants dans un avenir incertain ? Chers camarades élèves de Gao, sachez tous et toutes que de l’enseignant au gouvernant, notre école est contrôlée gens qui se moquent de notre éducation. Ils veulent encore consommer une année par des blanches qui en vrai n’est blanche que pour nous les enfants des pauvres et il est absurde d’accepter cela. Nous préférons une année où certains d’entre nous avanceront à une année obscure pour tout le monde et nous mettons en garde toutes les parties au conflit d’intérêts de l’éducation et prenons-en témoigne les bailleurs du système éducatif que nous, élèves de Gao rejettent toute idée d’année blanche ».
À cet effet, ces jeunes veulent examiner les mois qu’ils ont étudié, peu importe, la formule et se désolidarisent des enseignants qui ne pensent qu’à leurs intérêts égoïstes et des gouvernants aussi veulent qu’ils restent dans l’ignorance à vie.
« Qu’il soit clair pour les deux parties (enseignants et gouvernement) que nous pouvons être une troisième partie pour revendiquer aussi… », a-t-il souligné.
En outre, un appel de rassemblement général est lancé à tous les élèves de la région de Gao à ce jour 7 septembre 2020 devant le lycée Yana Maïga de Gao à partir de 8h 00.
Aïssétou Cissé
LE COMBAT