C’est l’alerte donnée par le célèbre activiste malien Youssouf Bathily dit Ras bah sur les élections présidentielles à venir au Mali . L’information été donnée lors d’une conférence de presse de l’opposition et la société civile ce lundi 23 octobre 2017 en présence du chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé,
Amadou Thiam, Amion Guindo, le secrétaire général de la CSTM, Ouma Hamadoun Dicko du parti PDES , Souleymane Dembélé du part FARE etc. Connu pour ses sorties incendiaires sur l’actuel régime, Ras Bath fustige la mafia au niveau de l’organisation des élections par le ministre de l’administration territoriale et la direction générale pour un hold up électoral en 2018. « Toutes les conditions sont réunies pour que les élections présidentielles soient frauduleuses en 2018 », a martélé Ras Bath.
Il argue que le vérificateur général a dénoncé 900 000 cartes Nina injustifiées et qui restent toujours dans la main du pouvoir sans être détruites publiquement. Autre argument avancé par le célèbre activiste est la révélation du journal “Le sphinx” s’agissant bien d’un million de cartes Nina vierges entrées à Bamako au moment où l’actuel premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga qui avait la charge du ministère de l’administration territoriale. Par ailleurs, le Rasta martèle que les cadavres et les prisonniers vont voter en 2018 car les organisateurs des élections n’ont aucune donnée statistique sur le nombre des électeurs réels. « Le Mali est un Etat voyou dont le ministre de la justice ne connait pas le nombre de ses prisonniers » fustige –t-il. Dans le même sens l’honorable Soumaila Cissé chef de file de l’opposition soutient que lors de leur passage à la délégation générale des élections, ils ont pu constater des cartes Nina appartenant à des gens âgés de 130 ans à 140 ans. Toute chose qui montre à suffisance l’insuffisance du fichier électoral. Signalons que l’honorable Amadou Thiam dans sa déclaration liminaire a évoqué les thèmes spécifiques portant essentiellement sur trois axes principaux, à savoir: La Sécurité , la politisation de l’école et l’occupation illicite de l’espace médiatique (ORTM), l’envahissement des panneaux publicitaires et affiches de campagnes à but exclusif électoraliste et les élections programmées en 2017 et 2018 (problématiques de la carte NINA, la Biométrie, l’audit du fichier etc.).
Bourama Camara
Mali24