Contrairement aux années précédentes, le mois de ramadan coïncide cette année avec la période de forte chaleur. Un mois auquel les fidèles musulmans s’abstiennent de la nourriture, de la boisson, et tout autre plaisir. Faire ce rituel dans une telle période, les risques ne sont-ils pas gros ?
Au Mali, on compte bon nombre de malades chroniques qui rencontrent déjà des problèmes à la canicule, mais triste est de constater que cette période coïncide cette année avec le mois de ramadan. Le Mali étant un pays majoritairement musulman, beaucoup de personnes font donc face à ce dilemme. Les conséquences se présentent déjà au début de ce mois, de nombreux cas de décès causés par l’accomplissement de ce rituel nous sont évoqués.
Selon un médecin, ces cas de mort peuvent être fréquents chez les personnes âgées et les enfants qui peuvent avoir une insuffisance d’eau dans l’organisme à force d’observer le jeun à cette période. Selon des imams, la religion musulmane est très simple, Dieu n’impose rien à son fidèle serviteur qui lui soit insupportable. « Celui qui est suivi par un médecin, et que celui-ci lui défend de jeuner, alors il doit obligatoirement suivre la recommandation de son médecin même si celui-ci est un athée », nous confie un imam.
Les fidèles musulmans pourront-ils tenir ?
Face à la chaleur les fidèles musulmans pourront-ils tenir le cap jusqu’à la fin des 30 jours du mois de ramadan ? Bien sûr que oui et ils n’ont d’ailleurs pas le choix puisque c’est une obligation pour toute personne bien portante. Mais des stratégies sont déjà mises en place par des Maliens pour y parvenir.
Serviette mouillée ou bain ambulant
Contre la chaleur en ce mois de Ramadan, les Maliens semblent trouver la solution. Alors que d’autres se servent des serviettes à poser sur la tête pendant de longues minutes, d’autres ont opté pour le bain ambulant. Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit de verser de l’eau sur soi-même tout en vaguant à ses occupations. En le faisant l’intéressé se donne du plaisir de s’arroser à partir des cheveux et laisser l’eau parcourir au-dessus des habillements. A cette pratique, l’artiste chateur a déjà dédié une chanson déjà disponible. Son nom est ‘’Sougalo, Djikè n’Kougoloka’‘ (Ramadan, verse de l’eau sur ma tête)
Source: La Sirène