Moment de dépenses exceptionnelles, le mois de Ramadan inspire de nombreuses femmes à mener des activités génératrices de revenus, dont la vente de la nourriture et de la glace.
Mme Aïchata Sissoko est vendeuse de jus et de glaces. Elle se ‘’débrouille’’ malgré la situation de crise pour subvenir aux besoins de ses enfants. « Je m’en sors un peu même. Il n’y a pas beaucoup de bénéfices. Dieu merci, j’arrive à subvenir aux besoins de mes enfants», souligne-t-elle.
Vendeuse de galettes, Mah Diallo reconnaît que la cherté de la vie pèse lourdement sur ses bénéfices. « Il n’y a pas beaucoup de bénéfices car tout est devenu cher sur le marché, le riz comme l’huile», nous confie-t-elle. Mah Diallo utilise les bénéfices générés pour augmenter son fonds de commerce.
De sa vente de brochettes et frites, Mme Aminata Ballo ne gagne pas grand-chose. Tout est cher, dénonce-t-elle. Même son de cloche chez Awa Camara, vendeuse de fruits, qui renchérit que tout est devenu cher, surtout la pastèque qui est fortement demandée actuellement. «On se débrouille sinon on n’en presque rien…».
Pour Mme Djénéba Diarra, vendeuse de soupe, le prix de la viande est tres élevé au marché. «C’est pourquoi je ne gagne presque pas de bénéfices sur lesquels je compte pourtant pour payer les habits de la fête des enfants».
Fatoumata Djourté, stagiaire
Source: Le Sursaut