La deuxième session de la réunion de haut niveau sur l’opérationnalisation des actions prioritaires sur la défense et la sécurité de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger donne espoir avec les résolutions de trois jours de débats de haut niveau. Cette réunion a pris fin le vendredi 14 décembre 2018, à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. Elle était organisée par l’état-major général des armées en coordination avec le Ministère de la Cohésion sociale, la Paix et la Réconciliation nationale.
La réunion de haut niveau avait pour objectif l’adoption de propositions concrètes et consensuelles assurant l’accélération de la mise en œuvre sans délai des actions prioritaires de défense et de sécurité à l’issue des ateliers de haut niveau organisés respectivement par le Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) conjointement avec la Commission Nationale à l’Intégration et par l’état-major général des armées.
Des résultats étaient attendus lors de cette réunion de haut niveau qui sont entre autres l’état des lieux de la mise en œuvre des actions prioritaires en matière de défense et de sécurité, le processus DDR/Intégration accéléré des MOC au sein des FAMa, les modalités et le calendrier de réintégration dans les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) des combattants anciennement membres des Forces Armées et de Sécurité arrêtés conformément aux dispositions de l’Annexe II (Défense et Sécurité) Point II (Intégration de ex-combattants) de l’Accord. Comme résultats, un calendrier précis du parachèvement du programme Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) était aussi attendu. Mais aussi le concept des ‘’ Forces Armées et de Sécurité reconstituées’’ clairement défini et un chronogramme détaillant les étapes de sa construction.
Il y avait également le concept et la doctrine d’emploi des ‘’Unités spéciales’’ de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale, du concept de la ‘’Police territoriale’’.
Selon le chef d’état-major général des armées, le général M’bemba Moussa Kéita, « beaucoup de nos frères et sœurs sont meurtris dans leur chair » c’est pourquoi les parties sont arrivées à des concluions aujourd’hui qui créent l’espoir et l’espérance pour les populations. Ce pari est sans doute un processus difficile mais permettra d’avancer.
Pour le Ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré, ce pacte pour accélérer la mise en œuvre de cet Accord et dans ce pacte a été signé et engage à vider l’essentiel de cet accord d’ici la fin de 2019. Pour conclure, le ministre Bouaré dira qu’il a confiance et foi en tous les signataires et qu’ensemble, la réussite devient un acquis.
2ème Cl Valentin Roger Diallo
Fama