Dans plusieurs contrées du pays, surtout Bamako, elle est aussi appelée “fête du mouton”, parce que c’est ce ruminant qui est destiné en général au sacrifice. Pourtant, d’autres quadripèdes peuvent bien servir au rituel. Les précisions de Daouda Sangaré, Imam d’une mosquée de Kalabancoura Kouloubléni.
Lors de la fête de la Tabaski, selon l’Imam Daouda Sangaré, le choix de l’animal destiné au sacrifice est spécifié par catégorie et par espèce. Par exemple le bélier, castré ou non, ainsi que la brebis peuvent être sacrifiés à condition que l’animal ait entre 8 mois et 1 an, voire plus. De même, le bouc intact ou castré et la chèvre, âgés d’au moins 1 an, sont également acceptés.
Plusieurs personnes peuvent s’associer pour sacrifier un taureau, un bœuf ou une vache à condition que l’animal soit âgé de 3 ans ou plus. Leur nombre ne doit cependant pas dépasser 7. L’Imam Sangaré précise également que le chameau de 5 ans peut être sacrifié.
DT