Après son éclatement en lambeaux sur fond de batailles successorales à rebondissements, la saignée au sein des héritiers de feu Soumaila Cissé se poursuit sur le terrain des finances.
Le soutien affiché aux autorités de transition n’aura pas permis de combler le grand vide laissé par le sevrage de financement public ainsi que par le tarissement des ressources de chef de file de l’opposition. Conséquence : l’Union pour la République et Démocratie n’en a même plus pour assurer convenablement la tenue de ses instances statutaires, selon nos sources. La sécheresse des caisses serait telle que le budget des prochaines assises annoncées a accusé une réduction de 5 fois moins que celui des assises précédentes, sans que son financement soit bouclé par le président Gouagnon Coulibaly et compagnie. On eut dit que la crème financière du parti de feu Soumaïla Cissé est allée du côté adverse, à défaut s’être chassée par une gênante influence des colonels sur les positons du BEN. L’un dans l’autre, l’URD est visiblement contrainte à une austérité budgétaire qui pourrait lourdement affecter la teneur et l’issue de son instance en vue, qui est annoncé pour le mois décembre peu après sa conférence nationale statutaire. En effet, une réduction budgétaire aussi conséquente implique un congrès au rabais quant à la participation pourtant déterminante dans la légitimité des prochaines instances dirigeantes.
Rassemblées par la Rédaction