Dubaï Porta-Potty
Quand la cupidité pousse aux pires vilenies sexuelles
Le scandale sexuel dit affaire « Dubaï porta potty» dévoilé à Dubaï, le week-end dernier , a provoqué colère et indignation de plusieurs internautes africains. Des vidéos et des images montrant des scènes indésirables ont fait le tour de la toile. Ces images largement partagées montrent des influenceuses africaines mangeant des excréments humains pour, en contrepartie, empocher des grosses sommes.
Dubaï est visiblement devenu le théâtre des pratiques déshonorantes, selon les dernières nouvelles qui circulent sur les réseaux sociaux. Certaines africaines, se définissant elles-mêmes comme des influenceuses de haut niveau, sont presque devenues des objets sexuels dans ledit pays, vu qu’elles sont prêtes à faire tout pour se faire de l’argent.
Les femmes, connues pour leur obsession de paraître toujours belles et séduisantes afin d’attirer tous les regards vers elles, n’ont apparemment aucune gêne de faire l’impossible pour satisfaire leur désir cupide les plus ardents. Et cela, même au prix de leur dignité. « La dignité », c’est bien cette valeur humaine si chère aux Africains qui tend de jour en jour à disparaître ainsi à cause de certaines femmes de mœurs légères qui acceptent d’être les escortes des hommes riches à l’extérieur du pays. Selon les témoignages d’une camerounaise, le porta potty est une pratique sexuelle propre aux Dubaïotes. À ses dires, les possibilités pour les femmes de se faire de l’argent et revenir « bourrées de fric » dans leurs pays ne manquent pas. Mais à quel prix ? À la question, la jeune dame répond d’un ton dépité : « Les femmes peuvent gagner plusieurs millions en un rien de temps. Il suffit juste de faire les choses qu’on te propose de faire. Il y en a qui ont des relations sexuelles avec des milliardaires, des jeunes adolescents, des chiens, des chevaux, et même des chameaux ».
En effet, selon la jeune camerounaise, qui a témoigné à visage découvert, ces pratiques sexuelles sont assez courantes aux Émirats Arabes Unis. Dans son intervention, la jeune dame, sous l’effet du choc, a expliqué son séjour à Dubaï, la ville de rêve des femmes africaines. « On m’a proposé un business assez fructueux à Dubaï, et j’ai accepté parce que j’avais besoin d’argent. Une de mes amies m’a fait intégrer le réseau en me garantissant une somme colossale de plusieurs millions, mais je ne savais pas à quel prix », expliquait la jeune dame sur les réseaux sociaux.
Vivre une vie de luxe et nourrir les apparences, c’est ce qui pousse beaucoup d’influenceuses africaines à se rendre à Dubaï pour se faire déféquer dessus afin de se faire de l’argent. Du point de vue de certaines personnes, cette pratique traîne dans la boue les valeurs sociétales maliennes. Pour la plupart d’entre elles, les parents doivent être plus regardants sur l’éducation des enfants. « L’argent est devenu tellement roi que certains sont prêts à faire des choses impensables pour s’enrichir. L’envie de s’acheter des vêtements de classes, de rouler dans des voitures dernier cri, voyager à travers le monde sans fournir assez d’efforts etc. ; ne devraient pas pousser les femmes à faire de telles choses », affirme un parent. « C’est écœurant et désolant de savoir que les Africaines, singulièrement les Maliennes, cherchent à s’enrichir de façon aussi déshonorante et dégoûtante », avance Khadidia Diarra, une autre parente.
Du point de vue de la religion, ladite pratique n’est nullement tolérée. Car aux dires de l’imam Mamadou Koureichy, cette affaire de Dubaï Porta Potty est malsaine et scandaleuse sur le plan religieux. D’après lui, la femme est synonyme de dignité et de pudeur. « De telles pratiques vont à l’encontre des principes de l’islam et de nos mœurs. Peu importe les difficultés qu’on puisse avoir dans la vie, il faut se résigner à Dieu car seul Lui peut nous aider. L’argent sale ne peut servir à rien puisque le Tout-puissant a prohibé le travail du sexe », mentionne l’imam.
Cette histoire, qui défraye la chronique depuis quelques jours, met en cause la réputation de plusieurs personnalités publiques, notamment les jeunes dames de renom. Les autorités compétentes africaines vont-elles se saisir du dossier « Porta-Potty» pour mettre fin à cette pratique qui n’honore pas l’Afrique ? Pas si sûr, hélas !
Siguéta Salimata DEMBELE
Source: Les Échos- Mali