Une semaine après le cinglant désaveu de la République du Salvador, un nouveau revers vient d’être essuyé par le front polisario de la part de la Barbade, État insulaire des Caraïbes, qui a retiré de manière définitive sa reconnaissance à cette « République » fantomatique qu’est la RASD.
Le Gouvernement de la Barbade ne reconnaît plus la «Rasd». Cet État insulaire, situé dans la mer des Caraïbes, a annoncé sa décision, le vendredi dernier au soir, à l’issue de la visite à Rabat de sa première ministre, Mia Mottely, qui était accompagnée du ministre des Affaires étrangères, Jerome Walcott.
Pour précision, le Gouvernement de la Barbade, État indépendant faisant partie du Commonwealth britannique, avait gelé sa reconnaissance de la pseudo «RASD» en 2013. La décision met ainsi fin, de manière définitive, à toute «prise de contact», de quelque nature que ce soit, avec l’entité «RASD».
A cet égard, le Gouvernement de la Barbade reconnaît l’engagement du Royaume du Maroc dans le processus politique et son entière coopération avec le Secrétaire Général des Nations Unies et son Envoyé Personnel afin de parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptée, souligne le document.
Le Gouvernement de la Barbade va poursuivre les actions déjà entreprises par plus de 162 pays à travers le monde, indique un communiqué conjoint signé à l’issue de la visite au Maroc de la Première ministre de la Barbade, Mme Mia Mottley.
Cette décision souveraine de l’État de la Barbade s’inscrit dans la foulée d’une cascade de désaveux tout aussi cinglants les uns que les autres infligés dernièrement par des pays d’Amérique Latine, dont le dernier en date est celui qui a été administré à l’entité fantomatique par la République du Salvador. Ce pays a annoncé samedi 15 juin 2019 ne plus reconnaître la «RASD», tout en exprimant son plein soutien à la marocanité du Sahara et à l’offre marocaine d’autonomie, en tant que seule alternative réaliste au conflit régional créé autour du Sahara marocain.
En effet, depuis le début de cette année, les dirigeants de plusieurs pays du sous-continent latino-américain, jadis une chasse gardée du Polisario et de ses parrains algériens, seraient en train de changer leurs fusils d’épaule en révisant leur politique de soutien aux thèses séparatistes du front sahraoui.
Après le Salvador, c’est au tour de l’Equateur, du Pérou d’envisager la réévaluation de ses «relations diplomatiques avec la « RASD»
En outre , il faut souligner aussi que cette avalanche de désaveux de l’entité virtuelle intervient sur fond de climat explosif dans les camps de Lahmada, où la direction du polisario a franchi en début de semaine un nouveu palier dans le cycle de répression en procédant, depuis lundi dernier, à une vague d’arrestations dans les rangs du mouvement dissident “Initiative sahraouie pour le changement”.
Il faut noter également que cette campagne de dénis intervient alors que le régime algérien, principal soutien du front polisario, fait face à d’inlassables manifestations anti-systèmes, depuis le 22 février dernier.
Mémé Sanogo
Source: L’AUBE