Ce phénomène prend de l’ampleur au Mali. Comment lutter contre cette industrie, la  plus florissante dans le monde, qui se nourrit de l’asservissement des être humains ?

Faut-il  pénaliser les clients de la prostitution au Mali pour freiner cette dépravation sous forme d’esclavage moderne pour les uns, activité professionnelle pour d’autres?
La prostitution, est une « violence en soi ». Selon les témoignages recueillis auprès d’anciennes prostituées, les survivantes, pour la plus grande majorité, elles ont subi des traumatismes sexuels avant de passer à l’acte, « ajouté à un rapport avec un proxénète ou un passeur auprès desquels elles avaient des dettes ». Ces derniers les ayant  contraintes à se prostituer.

Quant au trafic organisé, alors qu’au départ certaines femmes n’ont pas forcément le même passé traumatique, elles subissent des violences physiques et morales, « avant d’être mises sur le trottoir. »
Tolérer la prostitution dans une société comme la nôtre renforce les stéréotypes sexistes. « On est dans un rapport d’inégalité femmes-hommes, y compris dans l’intimité ». Les prostituées  au Mali sont souvent issues des milieux très défavorisés, qui les laissent vendre leur corps ».
Sachez que la prostitution  touche à la dignité de la femme.
 Maï Diallo  Source : Mali-Flash :