Suite au lancement du démarrage du projet de la réhabilitation de l’axe Kati-Kolokani passant par Didiéni, par les autorités gouvernementales le 23 octobre 2018, nos sources, suite aux investigations que nous avons menées, nous révèlent que les montants prévus dans le budget national pour la réalisation de ces travaux sont fixés à 78.476.708.005 FCFA et non 170 milliards comme beaucoup font croire sur les réseaux sociaux.
Le mardi 23 octobre 2018, le gouvernement malien a, à travers le ministre des infrastructures et de l’équipement, Zoumana Mory Coulibaly, diffusé un communiqué dans lequel est annoncé le démarrage des travaux de réhabilitation de l’axe Kati-Kolokani-Didiéni. Ainsi, pour mettre un terme aux rumeurs balancées sur la toile concernant les montants budgétisés pour lesdits travaux, nous avons approché des personnes ressources qui maitrisent parfaitement tous les éventuels dossiers élaborés dans le cadre de la réalisation de ces travaux de bitumage du tronçon qui quitte le cercle de Kati jusqu’à Didiéni, lesquelles nous ont confirmé que ces travaux vont se poursuivre jusqu’à la frontière entre le Mali et le Sénégal.
Aussi, clarifie notre source, contrairement aux informations erronées qui diffusées sur les réseaux sociaux, le montant réel qui a fait l’objet de budgétisation nationale, s’élève à 78.476.708.005 F CFA. A en croire toujours une de nos sources, ce projet sera la première étape du processus de réhabilitation définitive de cette route.
Pour le directeur national des routes, Mamadou Nama Keita, ces travaux qui consistent à rénover le tronçon Kati-Kolokani et Didiéni, seront exécutés par une entreprise française (SOGEATOM). Quant au contrôle, c’est CIRA-sa qui s’en charge. En outre, précise la source, l’entreprise SOGEATOM a obtenu ce marché public, après l’évaluation de son efficience ou sa performance par les experts choisis par l’Etat malien pour la bonne tenue de ces travaux d’utilité publique.
A titre de preuves, les routes Bamako-Sikasso et Ségou ont été réalisées par cette entreprise. Preuve qui, selon les experts, suffit largement pour lui confier de nouveaux travaux. Il convient aussi de retenir que l’état de la dégradation de cette route si importante dans l’économie malienne avait tout récemment suscité de nombreuses manifestations par les usagers. La défectuosité de cet axe routier est également à l’origine des perturbations de la circulation des personnes et de leurs biens. C’est pourquoi, le gouvernement, dans le cadre de son projet de réhabilitation des routes, via le ministre Zouman Mory Coulibaly en charge du département des infrastructures et de l’équipement, a décidé de répondre aux besoins des riverains par la construction de ces routes, tout en les invitant au respect strict des consignes de sécurité gouvernementales.
Daouda B. Koné, correspondance particulière
Source: Le Pays