L’hôtel de l’amitié de Bamako a abrité ce lundi 28 octobre 2019 la cérémonie de lancement officiel du projet « Programme de Gestion durable de l’eau pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. ». Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la sécurité alimentaire et la nutrition par la préservation des zones humides grâce à une gestion écologique et durable de l’eau pour l’agriculture.
Cet événement était présidé par le Ministre de l’agriculture, du représentant de la coopération Suisse pour le Développement, le représentant du ministère de l’énergie et de l’eau, de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable ainsi que les participants.
La sécurité alimentaire et nutritionnelle est au centre des politiques et stratégies nationales. C’est pourquoi le projet « Programme de Gestion durable de l’eau pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l’agriculture et les systèmes alimentaires » est un projet qui a pour objectif d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition par la préservation des zones humides grâce à une gestion écologique et durable de l’eau pour l’agriculture.
Ainsi, selon le ministre de l’agriculture, Monsieur MOULAYE AHMED BOUBABCAR, ce programme vient opportunément à un moment où le Mali cherche à stabiliser les zones rurales et à redonner espoirs à de nombreux paysans des zones cibles. Dans son intervention, le ministre de l’agriculture évoque que le Président de la République, Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA a consacré 15% du budget national à l’agriculture dans la vision politique.
Ce programme donne l’espoir d’un développement rural durable par la prise en compte à la fois des principes de préservation des écosystèmes fragiles et de la valorisation des produits agricoles en tant de fruits des labeurs des couches pauvres et vulnérables avec une attention.
Aussi, pour le Directeur Sahel de Wetlands International, ce projet est un lead du consortium, qui est composé d’organisations internationales aux expertises et expériences prouvées et complémentaires. Selon le directeur, il s’agit de Caritas Suisse, de l’Institut International pour la Gestion de l’Eau (IWMI), de l’Institut des ressources Mondiales (WRI), de la Société Hydro Solutions et de Wetlands International.
Ce programme implique les acteurs, notamment les petits producteurs, les femmes, les jeunes et ciblant leurs besoins et aspirations spécifiques, nous nourrissons l’espoir d’atteindre l’objectif global, qui est d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle par la préservation des zones humides grâce à une gestion écologique et durable de l’eau pour l’agriculture, et il a profité par la même occasion pour remercier la Coopération Suisse pour le développement, pour avoir mis à la disposition de leur consortium des fonds destinés à la mise en œuvre de ce programme. A-t-il mentionné Monsieur le directeur.
Il est à noter que les petits producteurs sont le maillon le plus important des producteurs agricoles du Mali. C’est aussi ce maillon d’acteurs qui subit de plein fouet les effets conjugués du changement climatique et de l’insécurité entrainant les crises sociales et des déplacements forcés des populations rurales.
Diaka Sanogo stagiaire
Malijet
