Dans le but de professionnaliser le secteur, la société Taxi Plus VIP a initié une formation à l’intention de ses chauffeurs dont la remise des diplômes a eu le vendredi 20 septembre dans la salle de conférence d’HETEC qui a servi de cadre à ladite formation. C’était sous l’égide de James Thiam, directeur associé de l’Institut de formation en transport et logistique (IFTRAL).
Organisée par la société taxi plus en collaboration avec l’Institut de formation en transport et logistique (IFTRAL), cette formation avait pour objectif de rehausser le niveau des chauffeurs car « n’est pas chauffeur qui le veut », précise le directeur associé de l’Iftral, James Thiam. C’est tout un processus, analyse-t-il. Il s’agit, selon lui, de faire du métier de chauffeur un « vrai métier. » Durant quinze jours, les quinze participants se sont familiarisés avec « la sécurité routière, les modules de base sur la conduite, le service à la clientèle et comment se comporter vis-à-vis d’un client… » entre autres thèmes abordés. Des connaissances qui permettront aux chauffeurs de conduire partout à travers le monde.
Pour le PDG de la société Taxi Plus VIP, Ibrahim Maïga, en plus de former les chauffeurs sur les règles de base de la conduite, il s’agissait de professionnaliser et d’assainir et régulariser le secteur. C’est dans cet ordre d’idées qu’il demande le soutien de l’Etat afin de mettre de l’ordre dans la profession. Selon lui, le pays a besoin de chauffeurs de qualité qui se comportent dignement sur la circulation car le comportement des chauffeurs peut sérieusement menacer la sécurité des usagers de la route.
Visiblement satisfait, M. Ibrahim Maïga assure que tous les chauffeurs de la société Taxi Plus VIP seront formés dans les jours à venir. Pour terminer, M. Maïga encourage les sociétés de transports à envoyer leurs chauffeurs en formation. Quant aux chauffeurs, ils affirment mettre en pratique les connaissances acquises durant la formation.
A titre de rappel, la société Taxi Plus VIP compte aujourd’hui une centaine de taxis à Bamako, une dizaine à Sikasso et cinq à Tombouctou.
Abdrahamane Sissoko
Source: Le Pays