Une attaque contre les Forces armées maliennes (FAMa) a fait deux morts à Menaka. L’armée rapporte la nouvelle en précisant que le 1er décembre 2019 aux environs de 14 heures des individus armés non identifiés ont fait irruption dans la gendarmerie de Menaka, pour réaliser leur funeste dessein. Quelques jours avant, nous apprenions qu’Aliou Mahamane Touré, un chef terroriste du Nord du pays, condamné à dix ans de prison pour «atteinte à la sûreté de l’État», et libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers selon son avocat, a été arrêté à nouveau le 29 novembre par la force française Barkhane. «Une patrouille de l’opération Barkhane, dans le Nord du Mali, a interpellé le 29 novembre Aliou Mahamane Touré, commissaire islamique de la ville de Gao entre 2012 et 2013.
Les forces de sécurité locales ont tout de suite été prévenues. L’homme, affaibli par la maladie, n’a opposé aucune résistance», indique-t-on de source française. Pour sûr, la mutualisation des moyens, la franchise dans la collaboration et la sincérité des différents acteurs du processus de paix adossées à l’union sacrée derrière nos Forces de défense et de sécurité produiront des résultats à hauteur de souhait. Toutes choses qui permettront de vaincre l’hydre terroriste dont les ramifications ne cessent de s’étendre, et partant de relancer le processus de paix dans notre pays.
C’est certainement avec la volonté de parvenir à une paix durable que les responsables du Mouvement national de libération de l’«Azawad» (MNLA) viennent de tenir leur congrès à Kidal, environ un mois après celui du HCUA (Haut conseil pour l’unité de l’ «Azawad»).
Gageons que de ces assises sortiront des décisions qui iront dans le sens de la consolidation du processus de paix, donnant une nouvelle impulsion à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation dont certains points s’appliquent difficilement.
Massa SIDIBÉ
Source: Journal l’Essor-Mali