Hissène Habré a été condamné la prison à perpétuité par les Chambres africaines extraordinaires ce 30 mai 2016. Pour la première fois, l’Afrique a donc jugé sur son sol un ancien chef d’Etat du continent pour des faits de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Pour en parler, Nathalie Amar reçoit Roland Adjovi, enseignant chercheur en résidence au College of Global Studies d’Arcadia University, en Pennsylvanie.
« Le verdict inspire espoir que l’Afrique est capable de juger ses dirigeants, de juger ses criminels, sans la justice pénale internationale, mais il faut rester mesuré. Les circonstances de l’affaire Habré étaient très particulières. Il n’est pas garanti encore que cela puisse se reproduire aussi facilement… »
Source: RFI