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Procès à la CPI : le deuxième témoin entre en scène et accable Blé Goudé

Blé Goudé et Laurent Gbagbo comparaissaient encore une fois ce mardi 9 février 2016 devant la Cour Pénale Internationale (CPI).

Charles Ble Goude ancien ministre Jeunesse ivoirien

Finie l’audition du premier témoin, P-547, c’était au tour du deuxième témoin à charge d’être appelé à la barre. Sans faux-fuyant, l’homme a passé tout son temps à incriminer Blé Goudé, rapporte Ivoire Justice.

Blé Goudé aurait enjoint à ses hommes de tuer les pro-Ouattara.

Blé Goudé a été pointé du doigt par le deuxième témoin qui se prononçait sur la crise post-électorale ivoirienne. Accusé de crimes contre l’humanité, le dernier ministre de la Jeunesse de l’ex-chef de l’Etat ivoirien,Laurent Gbagbo, est considéré par les partisans d’Alassane Ouattara comme l’un des principaux instigateurs des tueries qui ont endeuillé leur camp.

Dans l’après-midi de ce mardi, dans un huis-clos qui en était véritablement un, compte tenu du fait que les micros étaient fermés pour éviter la bourde du vendredi dernier, un Mossi qui ferait partie des victimes d’un massacre et qui aurait eu lieu à Yopougon le 25 février 2011 prend la parole.

Image cloutée, voix brouillée, toutes les dispositions sont prises avant que ce Mossi habitant le quartier de Doukouré, un faubourg de la capitale ivoirienne, ne commence à intervenir. Il jeta son dévolu sur Charles Blé Goudé qu’il accusa d’être à l’origine des faits suivants « Ils couraient tous les matins (les milices pro-Gbagbo). Ils apprenaient à tirer (…) derrière le 16ème arrondissement (Ndlr : un commissariat situé à Yopougon, sur l’alignement du boulevard principal dénommé boulevard Alassane Ouattara. On pouvait les voir, ils le faisaient en plein jour, sans se cacher. »

Le témoin du jour a évoqué les nombreuses tueries qui ont suivi ces longues séances d’entrainement des militants du régime de Gbagbo qui auraient été aidés par la Brigade Anti-Emeute, une unité de la police. Selon lui, de nombreux mini-cars communément appelés « gbakas » ont été incendiés et des populations brûlées vives.

Face à la requête de l’homme, musulman, de se soustraire à sa prière, le juge-président,Cuno Tarfusser lui donna l’autorisation de s’en aller : « Vous pouvez aller prier (…) On se verra demain. »

Source: Afrique sur 7

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