Dans le cadre de sa lutte et prévention contre la vie chère, le gouvernement de la transition du Mali envisage d’interdire toute exportation de céréales hors du Mali. L’information a été donnée par le ministre de l’Industrie et du Commerce Mahmoud Ould Mohamed, lors de sa conférence de presse, le vendredi 12 novembre dernier.
Parallèlement aux nombreuses actions engagées pour empêcher la flambée du prix des produits de première nécessité au Mali, le gouvernement de la transition adoptera très bientôt, un arrêté interministériel pour interdire toute exportation des céréales hors des frontières maliennes. Du moins, c’est qu’a fait savoir, le ministre de l’Industrie et du Commerce M. Mahmoud Ould Mohamed, lors de sa conférence de presse le vendre dernier. A côté des mesures de subvention des productions et l’importation de plusieurs produits de grande consommation au Mali, le gouvernement envisage aussi d’interdire l’exportation des céréales pour prévenir une pénurie alimentaire dans les prochains jours. Surtout que la reprise des activités poste covid-19 a impacté sur le marché international. « Nous sommes en train d’anticiper. Sous peu, un arrêté interministériel entre le ministère des finances, du commerce, de la sécurité et du développement rural pour interdire toutes les sorties de nos céréales par les frontière » a indiqué le chef du département de l’Industrie et du commerce avant d’expliquer que la campagne agricole n’a pas été à la hauteur des souhaits cette année. Au-delà des initiatives à court terme, le ministre a fait savoir que les efforts du gouvernement continuent au niveau de l’office du Niger pour sa mise en valeur au bénéfice des Maliens. « Des efforts sont en train d’être effectués au niveau du barrage de Markala. La consolidation des travaux de l’office du Niger sont des priorités au top des priorités du gouvernement de la transition » a-t-il indiqué en soulignant que le gouvernement compte plus sur la souveraineté alimentaire que sur les questions d’importation et de subvention. Parce que, selon lui, les subventions et l’abandon des taxes sont un manque à gagner pour le budget national et le trésor public.
Issa Djiguiba