Le chef de file de l’opposition malienne Soumaila Cissé, qui ne cesse de fustiger la fraude autour de l’élection présidentielle de 2018 dans son pays, a promis vendredi à Bamako, de “reformer le système électoral” en cas de victoire dimanche, face à son principal challenger, le chef de l’Etat sortant Ibrahim Boubacar Keita.
Soumaila Cissé appelle les autres candidats à le rejoindre
“Si je suis élu au soir du 12 août (date fixée du second de la présidentielle), je m’engage à mettre en place une force politique et sociale en vue de reformer le système électoral du Mali”, a déclaré M. Cissé entouré de plusieurs autres candidats, dont Maiga Choguel, face à la presse, à son quartier général de campagne.
“L’engagement de Cissé est une nouvelle offre politique”, a soutenu M. Choguel, appelant “les autres candidats, et toutes les victimes de la fraude” du premier tour le 29 juillet, à les rejoindre.
Poursuivant, Maiga Choguel a expliqué qu’”il y a quelques jours, 18 des 24 candidats se sont réunis pour faire front (à leurs adversaires au pouvoir), parce qu’ (ils étaient) menacés de mort politique par le système de fraude massive, de corruption de vote des citoyens”.
“Avoir un système électoral fiable devrait être le combat de tous aujourd’hui”, a conclu ce soutien de Soumaila Cissé.
Mercredi, la Cour constitutionnelle malienne a “rejeté les réclamations posées (par la majorité des candidats), et ordonné la tenue d’un second tour dimanche. Mais en atendant, Tiébilé Dramé, le directeur de campagne de M. Cissé a annoncé une “caravane contre la fraude samedi à la place de l’indépendance”, précisant que cette activité “ne s’inscrit pas dans la campagne électorale” qui prend fin ce vendredi.
Afrique Sur 7