Investi en grande pompe le samedi dernier au stade du 26 mars devant des milliers de militants, le candidat de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé a dévoilé ses priorités une fois à la tête du pays pour changer positivement la situation actuelle.
Dans son intervention, le porte flambeau de l’URD a déclaré que ces 6 dernières années, une multitude d’atteintes à l’État de droit et d’attaques contre l’intégrité du territoire national ont brisé l’unité du Mali.
Pour Soumaïla Cissé, il est urgent de : donner aux forces de Défense et de Sécurité les moyens de leurs missions, investir dans les infrastructures, moderniser l’agriculture et l’élevage, garantir la sécurité alimentaire, sauvegarder notre environnement, donner à nos enfants et à nos jeunes une éducation de qualité, fournir à tous nos compatriotes des services efficaces de santé, créer massivement des emplois et vivifier le tissu économique, renforcer la performance administrative, rendre notre cadre de vie meilleur et tendre enfin vers une émergence durable.
Une fois à Koulouba, l’ancien président de la Commission de l’Uemoa promet de réinventer un meilleur système éducatif, capable d’assurer à nos jeunes une entrée sur le marché du travail et instaurer un meilleur pilotage économique du pays afin de vaincre la pauvreté et relever tant de défis.
Il promet également que la culture du dialogue sera réactivée pour servir la réconciliation et l’unité. Le candidat du parti de la poignée de mains compte exiger aussi des serviteurs de l’État une probité exemplaire et stopper le fléau de la corruption qui mine la confiance des citoyens, freine le développement, renforce les inégalités et déchire le tissu social.
Selon lui, la tâche est rude, mais rien d’impossible : « Nous allons réussir, d’abord et avant tout, en comptant sur le potentiel de notre pays. Nous allons réussir en nous mobilisant avec courage et discernement: courage pour affronter les terroristes et réconcilier la Nation, discernement à travers des solutions conformes à notre histoire, à notre culture et à nos spécificités. La reconstruction d’un pays et le redressement d’une Nation ne peuvent être sous-traitées ! »
Pour ce faire, le candit de l’URD a laissé entendre qu’il a sillonné et continue de sillonner l’ensemble du pays pour rencontrer et écouter les Maliens pour recueillir et saisir l’importance et la complexité de leurs frustrations, de leurs peurs et de leurs douleurs.
Wassolo
Source: Le Débat