Au fur et à mesure que l’on approche du 1er tour de la présidentielle, prévu pour le 29 juillet prochain, que les esprits commencent à s’échauffer. Mais avec cette marche de l’opposition du 2 juin dernier réprimée par les forces de l’ordre, l’on doit songer à ne pas plonger le pays dans un chaos à cause d’une élection.
Car il faut des efforts pour éviter que la contestation post-électorale au Mali ne conduise à des violences comme en Côte d’Ivoire. La situation au Mali est évidemment préoccupante, compte tenu de la contestation de la montée en puissance des propos de violence, comme ne sont pas bon signe à la veille d’une élection présidentielle.
Nous souhaitons que tout soit fait, d’abord au niveau national et si c’est nécessaire par le soutien international à travers des efforts de bons offices, pour éviter que la situation ne dégénère et que nous retombions dans une situation comme en Côte d`Ivoire. Tout doit être fait pour éviter cela, pour le bonheur des Maliens dans leur ensemble.
Car en décidant de braver l’autorité de l’Etat, par une marche annulée, démontre à suffisance que tous les coups sont permis si l’on ne prend garde au soir du 29 juillet prochain.
Samedi, la police malienne a dispersé à coups de grenades lacrymogènes une manifestation de l`opposition à Bamako pour exiger la transparence de la présidentielle et l’égal accès à l’ORTM.
Si l’on a en mémoire la crise ivoirienne, qui s’est enclenchée après la présidentielle du 28 novembre 2010, du fait d’une crise post-électorale, au Mali, “les uns et les autres doivent utiliser des canaux, le recours pr%A