Une soixantaine de partis politiques de l’opposition et d’organisations de la société civile se mobilisent pour « l’alternance en 2018 ». Dans la perspective de l’élection présidentielle du 29 juillet, ils ont mis en place ce dimanche 29 avril à Bamako une coalition pour réaliser « l’alternance et le changement ». Selon les initiateurs, « l’alternance est un impératif de survie et de sécurité nationale ».
Des milliers de personnes ont assisté à la cérémonie de signature du manifeste de cette coalition. La signature du manifeste a eu lieu au Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ. Les signataires, parmi lesquels Soumaïla Cissé, chef du principal parti d’opposition, l’opposant Tiébilé Dramé, ainsi que plusieurs candidats déclarés àl’élection présidentielle, s’y engagent à « mettre fin à l’immense gâchis qu’a été le quinquennat finissant ». L’un des objectifs est donc d’avoir « le moins de candidats possibles de la coalition au premier tour de la présidentielle », a expliqué Soumaïla Cissé.
Des observateurs s’interrogent sur l’efficacité de cette nouvelle coalition. Boubacar Bocoum, analyste politologue, pense qu’il faut redynamiser le système de gouvernance pour faire face à l’urgence du pays.
Par ailleurs, les doutes semblent se dissiper pour la tenue du scrutin présidentiel du 29 juillet prochain avec la convocation le vendredi dernier 27 avril du collège électoral.
L’audit du fichier électoral a également pris fin la semaine dernière. Le comité d’experts chargé d’auditer le document a estimé que « le fichier électoral est fiable et que le Mali peut compter sur ce document pour les échéances électorales à venir ».
La course à l’élection présidentielle est donc déjà lancée avec la candidature annoncée d’une dizaine de personne. Parmi elles figurent l’ancien premier ministre Moussa Mara, l’ancien ministre Mohamed Ali Bathily, le maire de Sikasso Kalifa Sanogo, le président du parti ADP Maliba Aliou Boubacar Diallo, ainsi que deux hauts fonctionnaires internationaux, Modibo Koné et Hamadoun Touré.
Studio tamani