La prochaine élection présidentielle au Mali se tiendra en 2018. Les hostilités sont ouvertes au sein de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema). Dans l’instance dirigeante de cette formation, principale alliée du parti au pouvoir au sein de la mouvance présidentielle, il y a ceux qui œuvrent pour une candidature interne et ceux qui aimeraient bien soutenir une éventuelle candidature du président malien Ibrahim Boubacar Keïta.
Dans la perspective de la présidentielle de 2018, le maire de la localité de Sikasso, située au sud de Bamako, accepte à la demande de ses partisans de se porter candidat à la candidature pour porter les couleurs de l’Adema, une fois le processus de désignation lancé. Mais, dans un communiqué signé par un responsable de l’Adema, il est clairement dit que le parti n’est nullement concerné par la candidature à la candidature du maire de Sikasso, Kalifa Sanogo.
Et très rapidement, le débat se poursuit sur les réseaux sociaux, ainsi que sur sa page Facebook. Dramane Dembélé, ancien ministre et responsable du parti, se démarque du communiqué officiel. Un député de l’Adema lui répond par un tacle. Parole cette fois-ci au quatrième vice-président de l’Adema, Moustapha Dicko. Pour lui, non seulement il est clair que le parti aura son candidat, mais lui-même ira au charbon.
Voilà donc la direction de l’Adema, divisée : il y a ceux qui veulent coûte que coûte un candidat à l’interne qui a d’ailleurs une carte du parti et il y a ceux qui murmurent, que, pour le moment, il faut soutenir le président IBK s’il est candidat.