Dans la perspective de l’élection présidentielle de juillet prochain, le chef de file de l’opposition parlementaire, Soumaïla Cissé, a été investi samedi par son parti l’Union pour la république et la démocratie (l’URD) et la plateforme « Ensemble, restaurons l’espoir », rassemblant une trentaine de partis politiques et plus de 200 associations.
Plus de 60 000 personnes selon la presse, 80 000 selon les organisateurs. Le stade du 26-Mars de Bamako a vibré. Et lorsqu’il prend la parole, le candidat poids lourd, vétéran de la politique malienne, a « cassé la baraque ».
« Sachez que c’est l’heure du changement, a lancé le candidat investi. Sachez que nous avons pris un chemin qui est irréversible. Sachez qu’on ne peut plus reculer. Sachez que la victoire, elle est certaine. »
Soumaïla Cissé a ensuite mis en garde contre la fraude lors de la présidentielle de juillet prochain : « Pas de tricherie, pas de fraude comme en 2013 ! Nous n’accepterons plus cela. »
Présent à la cérémonie d’investiture du chef de l’opposition malienne, le célèbre activiste très courtisé Ras Bath. Sa cible préférée, le chef de l’Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta : « Il a échoué à nous sécuriser, il a échoué à nous donner de la perspective, IBK a échoué à préserver nos libertés. »
Deux autres présences ont été remarquées à la cérémonie, celle du chef de l’opposition en Guinée, Cellou Dalein Diallo, et celle de Zéphirin Diabré, chef de l’opposition au Burkina Faso.