Outre le président sortant, Ali Bongo Ondimba (ABO), et son principal concurrent, Jean Ping, ancien ministre des Affaires étrangères d’Omar Bongo et ancien président de la Commission de l’Union africaine, Raymond Ndong Sima, le deuxième Premier ministre d’ABO, et Augustin Moussavou King, qui dirige le Parti socialiste gabonais, seront également de la partie.
Ce sera aussi probablement le cas de Pierre Claver Maganga Moussavou (Parti social démocrate), de Dieudonné Minlama Mintogo et de Casimir Oye Mba (Union nationale), un ancien chef de gouvernement d’ABO qui n’entend pas se laisser voler la vedette par Ping (en 2009, il avait dû s’effacer devant feu André Mba Obame). Enfin, Jean de Dieu Moukagni Iwangou (Union du peuple gabonais) aurait lui aussi l’intention de concourir. Du côté des frondeurs du Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, le courant Héritage et Modernité emmené par Alexandre Barro Chambrier (un ex-ministre du Pétrole), le nom del’ex-président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama (qui a démissionné le 31 mars), revient de plus en plus fréquemment dans les conversations.
Enfin, il y a l’inconnu Abel Mboumbe Nzondou, agent municipal de son état, dont la candidature ne devrait pas aller à son terme, la commission électorale exigeant le versement d’une caution de 20 millions de F CFA (environ 30 500 euros).
source: jeune Afrique