Jeudi dernier, le président de Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance, Dr. Oumar Mariko, a tenu une conférence de presse axée sur la nouvelle loi électorale et la décentralisation notamment le cas de la nouvelle région de Ménaka. Pour le leader de Sadi, la nouvelle loi électorale est assimilée à un coup de force pour perpétuer le régime d’IBK.
le conférencier principal est resté stoïque en soulignant que le pouvoir s’apprête à opérer un “coup d’Etat”, parce que, à ses dires, il n’est pas autorisé de réviser une loi à 6 mois des élections alors que le gouvernement en dispose que de deux puisque l’élection présidentielle/1er tour est envisagée pour le 29 juillet 2018.
A en croire le leader de Sadi, il est impossible de tenir les élections dans un tel délai. Pour lui, il faudrait que le gouvernement en tire toutes les leçons et prenne des mesures conséquentes car, dit-il, il est hors de question que Sadi accepte des élections avec fraudes ou triches.
L’Indicateur du Renouveau