Non, ce n’est pas les résultats d’un sondage mais la stratégie élaborée par un élément incontournable du processus électoral. Lequel a promis de le faire élire IBK dès le 1er tour avec 55% des suffrages exprimés à condition qu’on y mette le prix. Les sages de la Cour constitutionnelle, qu’il a promis de convaincre à entrer dans son jeu, feront semblant d’être d’accord avec les différents recours que les adversaires d’IBK vont introduire en réduisant de 4 points le score du Président sortant pour le ramener à 51% et hop, le tour est joué ! Voilà le scénario machiavélique de cette grosse légume du régime qui, décidemment, ne manque pas d’étoffe.
Et quid des troubles post-électoraux ? Là encore, tout doit être en place. Gaz lacrymogène, canons à eau (chaude), PA tchèques, chars, sont prévus. Comme d’ailleurs, la construction de prisons à larges cellules dans les enceintes des structures sécuritaires de l’Etat où seront enfermés certains opposants politiques « protégés » par l’extérieur. Un peu le remake de 1997 quand tous les candidats à l’élection présidentielle ont été embastillés par le gouvernement dirigé à l’époque par un certain Ibrahim Boubacar Kéita.
Heureusement, pour le moment, en tout cas, on est à l’étape des élucubrations éthérées d’un cacique du régime ! Mais si jamais, il parvenait à mettre son plan machiavélique en marche, l’on s’acheminerait vers un bain de sang au Mali, car les gens ne se laisseront pas faire.
Source: lesphinxmali