Le Ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Hamadoun Konaté, a présidé la cérémonie de lancement officielle des premières  journées de l’audition au Mali. Ont pris part à cette cérémonie, Pr Mohamed Keïta, chef du service ORL au CHU Gabriel Touré, Dr Ben Barka, Directeur Général de la polyclinique Pasteur, Dr N’Faly Konaté, chirurgien ORL au CHU Gabriel Touré, les partenaires de la Firme MEDEL et l’ensemble du personnel ORL du CHU Gabriel Touré. C’était le lundi 6 novembre dernier à l’hôtel Radisson Blu de Bamako.

Pour rendre meilleure la vie des déficients auditifs, le service ORL de l’hôpital Gabriel Touré en collaboration avec les partenaires belges de la Firme MEDEL, ont procédé à la pose d’implants cochléaires chez 4 déficients auditifs pour marquer le lancement des  premières journées de l’audition au Mali.

Les implants cochléaires sont des solutions auditives qui remplacent la fonction des cellules ciliées de l’oreille interne.

Le Pr Mohamed Keïta nous indique que la surdité est un véritable problème de santé publique au Mali, puis d’ajouter qu’en 2013 au Mali, 350 000 personnes  avaient des problèmes auditifs. Pour pallier ce déficit, il appelle les autorités à la formation des jeunes en ORL pour que la lutte contre la surdité soit une action courante au Mali.

Quant à Vincent Zoud, ingénieur à la Firme MEDEL, il a expliqué l’importance et le fonctionnement de l’implant cochléaire. Selon lui, l’implantation de chaîne de révolution s’est faite dans 116 pays dont 2 877 hôpitaux à travers le monde. « La société MEDEL est le principal fournisseur d’implants auditifs à travers le monde et offre des solutions implantables pour traiter différents types de perte auditive : des implants cochléaires, des implants d’oreille moyenne, des stimulations électriques acoustiques et des implants du tronc cérébral », a-t-il conclu.

Le Ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire, Hamadoun Konaté, a invité les services de son département et celui de la santé à s’impliquer davantage dans la lutte contre la surdité.

Bourama Camara

Source: Le Challenger