Parallèle avec la crise de Cuba
L’ancien diplomate établit un parallèle avec la crise des missiles de Cuba, en 1962, quand les États-Unis se sont rendu compte que des armes destructrices avaient été positionnées sur l’île des Caraïbes par les Soviétiques et menaçaient ainsi directement la sécurité des Américains. La Troisième Guerre mondiale a été évitée de peu, grâce à un accord avec l’administration Kennedy et Nikita Khrouchtchev, alors leader de l’URSS, et des concessions réciproques: “Finalement, Khrouchtchev n’était pas ni moins fou ni plus fou que Poutine pendant la crise de Cuba et on a géré la crise”, commente Vladimir Federovski.
“Il ne va pas reculer”
“C’est un jusqu’au-boutiste, il ne va pas reculer. C’est là d’où vient le danger, il attaque le premier. C’est ce Poutine que nous affrontons et c’est cela qu’il faut gérer”: “On vit un des moments les plus dangereux de l’histoire de l’humanité” et “on gère ça de manière très approximative”, conclut l’auteur de “Poutine et l’Ukraine, les faces cachées”, où il développe des “éléments de comparaison” avec “d’anciennes crises” déjà survenues entre l’Occident et la Russie, et des pistes de compréhension sur “l’énigme” Poutine.