Comme disait le président IBK, « nul ne sera invité au banquet sans qu’il le mérite ». Cette sentence sied aux hommes de la presse si bien qu’aux autres acteurs du secteur d’activités, oscillant entre médiocrité et la recherche d’excellence.

Chaque événement semble donner raison aux détracteurs de faire le procès de la presse malienne. Alors, un métier noble qui risque de voir son image compromise par le manque de professionnalisme, la calomnie et autre qualification mensongère qu’on peut l’attribuer, car devenue un refuge de beaucoup d’oiseaux de mauvaise augure.

Sans qu’entre nous, personne ne s’interroge comment peut- on se remettre en cause afin que ce véritable outil de  la démocratie puisse mieux servir  et jouer pleinement son rôle pionnier ? Il est admis que la presse est un couteau à double tranchant. Elle sert là où elle peut également desservir.

Ainsi, cela s’illustre par certaines tares dans la presse qui ternissent l’image d’un vrai professionnel pour ne citer le manque de recoupement, la diffusion de l’information sans source crédible constituent entre autres les points faibles de la presse malienne.

Certes s’ajoute le manque de déontologie et de l’éthique. Depuis d’années environ vingt six ans aujourd’hui, le Mali fait à un taux  de chômage très élevé où la presse, elle, seule regorge bon nombre de jeunes.

Cependant l’exercice de cette profession devrait s’accompagner du minimum de discernement et de professionnalisme, à savoir les pratiques élémentaires pour exercer le métier.

Notre pays à la croisée des chemins pouvait bien sûr compter sur sa presse si elle se remettait en cause et consciente de sa participation au développement socio économique et culturel, au delà de l’image qu’elle ne mérite aucunement, pourrait poser des actes de développement encore comme on s’attendait d’elle.

Adam Sissoko

Source: La Relance