Vol qualifié et complicité, Association de malfaiteurs, détention illégale d’arme à feu sont des infractions prévues et punies par les articles 252, 253, 24 et 172 du Code pénal du Mali ; ainsi que des articles 16 et 43 de la Loi 004-50 du 12/11/2004, régissant les armes et munitions au Mali. Ainsi, cette bande de 4 individus, âgés d’entre 22 à 18 ans en était accusée le mercredi 20 mars devant la Cour d’Assises. Pour cause, Moussa Kansaye, Benoit Diarra et Sidy Coulibaly ont nourri l’intention de commettre une soustraction frauduleuse dans la Boutique appartenant à Marguerite Dembélé en exécution de leur plan le 20 Octobre 2022 aux environs de 17h. Pour cela, Benoit usant de manœuvres s’est fait passer pour un client voulant acheter de la boisson et a entrainé la propriétaire hors de son comptoir. Entre temps, Moussa Kansaye en a profité pour pointer un pistolet de fabrication artisanale sur cette dernière et l’obliger de lui donner l’argent de sa caisse. Certainement, par crainte, celle-ci s’exécuta. Donc, après leur forfait, les braqueurs sont sortis des lieux, et la victime ameute les gens par des cris appelant au secours.
C’est ainsi que Moussa K et Benoit D ont été maitrisés par la clameur publique et conduits aussitôt au Commissariat du 4ème Arrondissement. Plus tard, les deux autres (Sidy Coulibay et Bakary Sacko) ont été interpellés sur dénonciation de leurs acolytes. Et tant à l’enquête préliminaire qu’à l’information, ils ont reconnu la plénitude des faits qui leur sont reprochés. Ils ont également avoué réagir en toute connaissance de cause en constituant une association dans l’optique d’attenter aux biens des gens et principalement de la victime, à savoir Marguerite Dembélé avant de tenter de s’éclipser dans la nature. Ils ne sont point arrivés à leurs fins étant donné qu’ils ont été appréhendés par la clameur publique après leur forfait.
Le quatuor était à la barre des Assises le 20 mars dernier pour vol qualifié et complicité, Association de malfaiteurs, détention illégale d’arme à feu. Reconnus coupables tout en révélant les faits commis par eux, les quatre individus ont fait savoir leur regret suite à leur agissement et demander la clémence de la Cour. Ainsi, dans sa sagacité, la Cour les a condamné à 5 années d’emprisonnement chacun.
Mariam Sissoko
Source : Le Sursaut