C’est d’abord le Niger qui a claqué la porte du CSA (Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation) ; ensuite, son président, l’ambassadeur algérien Boutache, qui a démissionné de la présidence de ce même CSA ; avant l’annulation de la tenue du CSA à Kidal.
Depuis, c’est le blocage. Le dernier CSA n’a pu se tenir car la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a, depuis la non tenue de la réunion de Kidal et les propos du président nigérien, suspendu sa participation à cette rencontre jusqu’à ce que se tienne, sur un terrain neutre, une réunion de clarification de cette situation qui vire au désordre. Apparemment, les choses semblent se préciser. À la suite d’intenses tractations, les uns et les autres auraient décidé de se revoir à Alger pour mettre les choses à l’endroit et relancer le CSA et la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Source : Nouvelle Libération