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Pour poursuivre les œuvres des pères de la révolution africaine : Le Parti SADI du Mali et le parti PDG/RDA de la Guinée Conakry lancent une plateforme

Les Leaders des Partis SADI de la République du Mali (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance) et le PDG/RDA (le Parti Démocratique de Guinée – Rassemblement Démocratique Africain) de la République de Guinée se sont retrouvés à Conakry ce 26 mars 2018, pour commémorer ensemble, dans la communion et le recueillement, le 34ème anniversaire de la disparition physique du Camarade-Président Ahmed Sékou Touré et le 27ème anniversaire du triomphe de l’insurrection populaire de Mars 1991. A cette occasion, les deux partis politiques ont fait front commun pour créer une plateforme panafricaine de lutte politique dénommée : Union pour la révolution démocratique africaine (U.R.D.A.). L’information a été donnée à la faveur d’une conférence de presse animée, le mercredi 4 Avril 2018, au siège du parti SADI en présence de ses responsables. Selon le président du parti SADI, Dr. Oumar Mariko, cette plateforme qui a été créée pour défendre les idéaux des pères de la révolution africaine reste ouverte à tout le monde.

Dans le préambule du document de ladite plateforme intitulée l’Acte de Conakry, le Parti SADI de la République du Mali et le Parti  PDG/RDA, fidèles à l’héritage politique et Idéologique des pères de l’indépendance du continent, se sont retrouvés sur la terre africaine de Guinée, plus précisément à Conakry, ce 26 mars 2018, pour rendre Hommage au camarade stratège Président Ahmed Sékou Touré, Responsable suprême de la Révolution, dirigeant anticolonialiste et anti-impérialiste. Il fut le fondateur de l’Etat de Guinée, architecte de la souveraineté et de l’indépendance de la Nation, symbole de la dignité et de la fierté africaines.

Il a été également le réformateur social qui s’est battu toute sa vie durant pour instaurer une société de justice et d’égalité dans son pays et partout en Afrique. Selon leur déclaration, il avait la passion de son pays, de l’Afrique et il est mort à la tâche, au mépris de sa santé, au service de son peuple, du continent africain, ce jour fatidique du 26 mars 1984. « Sept années plus tard, comme en écho à son combat, à celui du Président Modibo Keita et des autres libérateurs du continent, le Peuple malien dans un sursaut collectif a décidé de prendre en main son destin.

C’est au prix d’un sacrifice élevé avec plus de 230 morts et des centaines de blessés que cette victoire populaire a été arrachée cet autre 26 mars 1991. Notre continent doit avoir la capacité de penser, de décider, d’agir pour lui-même. Il doit aussi avoir l’ambition de se construire uni, puissant et prospère ; pour finalement peser dans les affaires du monde. L’Afrique, comme à l’époque coloniale, n’a aucune autonomie de pensée stratégique, ni d’action autonome. Tout cela est mené à sa place par un « nouveau colonialisme collectif » appelé trompeusement communauté internationale qui lui impose des choix et des orientations qui sont contraires à ses intérêts. » indique la déclaration.

A en croire, des illustres enfants de cette terre d’Afrique, les Présidents Ahmed Sékou Touré, Modibo Keïta, Kwamé Krumah, Gamal Abdel Nasser, Julius Nyerere, William Tubman, Agostino Neto, Samora Machel et d’autres fils illustres tel que Patrice Lumumba et Amilcar Cabrai, Sa Majesté Mohamed V ou encore le Négus Hailé Sélassié …, ont affirmé que la seule alternative qui reste, est de reprendre notre destin en main aux plans politique, économique, social et culturel. « Au regard de la situation politique internationale, le défi auquel font face tes forces démocratiques et progressistes africaines, est la consolidation et l’approfondissement de notre souveraineté. C’est pourquoi, nos Partis, fidèles aux valeurs du panafricanisme, s’engagent ce 26 mars 2018, à poser les bases d’une coopération qui s’étendra à toutes les forces progressistes du continent qui partageant les mêmes valeurs et idéaux. » explique le document.

A cet effet, indique-t-il, les partis décident notamment, de la création d’une plateforme panafricaine de lutte politique dénommée : Union pour la Révolution Démocratique Africaine (U.R.D.A. en abrégé) ; d’approfondir leurs relations pour former un front de lutte, avec l’espoir que d’autres Partis Africains et de sa Diaspora de la même obédience se joindront à eux ; que les deux Partis initiateurs et tous ceux qui se joindront doivent concevoir ensemble chaque étape de la mise en œuvre du programme de l’URDA ;  l’implication effective de tous les Partis signataires dans les différentes phases de luttes politiques concernant l’un des Partis de l’URDA et à la demande de ce dernier ; la Promotion d’échanges réguliers de cadres par des visites organisées, croisées et périodiques ;  la Promotion de la formation idéologique et politique des militants, surtout pour les jeunes et les femmes ; l’instauration d’une réunion d’évaluation et de suivi annuelle dans le pays de l’un des Partis membres de l’URDA.

Moussa Dagnoko

Source: Le Républicain

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