Le fleuve Niger est un don naturel, prenant sa source dans le Fouta Djalon en Guinée Conakry, traversant le Mali, le Niger avant de se jeter dans l’Océan Atlantique au Nigeria. Ce bien précieux est en voie de disparition. Cela, par le fait des humains qui ne cessent d’entreprendre des actions irresponsables vis-à-vis de cette ressource nourricière pour des millions de population qui l’ont en partage.
Au Mali, les actions humaines ont négativement impacté cette ressource précieuse dont le volume des eaux est en train de connaitre une baisse vertigineuse. Celles-ci posées quotidiennement par des personnes à leur seul profit, ont pour conséquences, des interrogations sur la survie du fleuve Niger, dans notre pays.
Conscient de la gravité de la situation, les gouvernements d’alors ont créé l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN), rattachée au ministère de l’environnement, de l’assainissement et du Développement durable. Elle a pour mission de sauvegarder et protéger le fleuve Niger.
Ainsi, pour l’ABFN, le meilleur créneau pour atteindre les objectifs fixés, c’est de mettre un accent sur la communication, par la sensibilisation des riverains de ce bien commun. C’est ce qui a motivé le jeudi dernier, une journée de sensibilisation de ces riverains. C’était à Baco-djicoroni ACI. Elle a permis à la structure organisatrice de l’activité, l’ABFN de sensibiliser les riverains du fleuve Niger, à travers une opération de nettoyage et ramassage des déchets et ordures sur les berges de ce cours d’eau.
Au regard de l’importance de cette activité par son caractère social, le ministre de l’environnement, de l’assainissement et du Développement durable, Mme Bernadette Keita était, elle-même présente sur les lieux. Elle a été accompagnée pour la circonstance, par le directeur général de l’ABFN Abdourahamane Oumarou Touré et l’ancienne gouverneure du district de Bamako, Mme Sy Kadiatou Sow, en tant que riveraine.
Trois interventions majeures ont marqué la journée. Celles de la représentante des riverains, du DG de l’ABFN et Mme le ministre. Celles-ci ont permis de brosser l’état critique du Fleuve Niger. Et aussi d’interpeller l’ensemble des riverains à prendre soin de ce bien précieux, qui doit être laissé comme héritage aux futures générations.
Diakalia M. Dembélé
Source: 22 Septembre