Inculpé pour « coups mortels », faits prévus et punis par l’article 202 du Code pénal en République du Mali, le jeune Traoré a eu droit à une sanction sévère.
Suivant l’arrêt dont nous disposons une copie, les faits reprochés à Niamankoro remontent à 2017. À cette date, précisément le 18 juillet 2017, suite à une altercation qui a eu lieu dans le bar « Togo » sis à Hamdallaye-ACI 2000, le jeune Traoré a décidé de poignarder un certain Alassane Keita. Alassane sera grièvement blessé. Malgré les tentatives, ce dernier n’a pas pu survivre de ses blessures. En clair, Alassane est décédé sans autre solution. C’est ainsi que le jeune Niamankoro, auteur des faits, a été interpellé par les éléments de la police du Vème Arrondissement.
Dans l’arrêt de la cour sur cette affaire, il ressort que tant à l’enquête préliminaire qu’à l’information, le coupable a reconnu les faits qui lui avaient été reprochés.
« Comme toute explication, Niamankoro soutient que la victime (Alassane Keita) était venue sans aucune explication s’emparer de la bouteille de bière qu’il avait devant lui », lit-on dans l’arrêt. D’après l’auteur, l’attitude du défunt Keita avait engendré une altercation entre Alassane, lui-même et le nommé Bakoroba Thienta qui lui avait fait des remontrances. Présent sur le lieu, Niamankoro dit vouloir alors intervenir entre Alassane et le nommé Bakoroba. Selon l’inculpé, Alassane aurait cassé une bouteille pour tenter de l’agresser. En réaction à ce comportement, Niamankoro maintient avoir fait sortir son couteau pour poignarder Alassane Keita dans le ventre. Ainsi, le jeune Traoré avait donc été retenu durant trois (3) ans pour « coups mortels ». Suite aux différentes plaidoiries du lundi 24 août, le jeune manœuvre a été condamné à dix ans de réclusion ferme. Vu les trois ans passés dans la prison, on peut dire que Niamankoro doit encore faire sept (7) ans en prison.
Mamadou Diarra
Source: Journal le Pays-Mali